L’intérêt du dosage du peptide C et l’insuline chez les sujets diabétiques - 10/09/15
Résumé |
Objectif |
Nous nous sommes limités à l’évaluation de l’insulinosécrétion par les dosages du peptide C et de l’insuline chez les malades et les témoins sans le test de stimulation par le glucagon.
Patients et méthodes |
Les dosages sériques de l’insuline et du peptide C ont été effectués chez : 150 sujets DT1 enfants moyenne d’âge de 11,5±6ans, 30 sujets DT1 juvéniles avec une moyenne d’âge de 20ans±1ans. Trente sujets de type LADA âgés au moins de 25ans, 30 sujets DT2 et 169 sujets sains dont l’âge moyen est 30±14ans.
Résultats |
Les résultats montrent que chez les DT1, la concentration du peptide C est significativement plus faible par rapport aux témoins : 0,61ng/mL vs 1,57ng/mL, avec un taux d’insuline plus élevé : 16,61μUI/mL vs 7,78μUI/mL. En ce qui concerne les DT2, leurs taux de peptide C et d’insuline sont plus élevés que chez les témoins, avec des concentrations de 2,41ng/mL et 1,57ng/mL pour le peptide C, et de 20,25μUI/mL et 7,78μUI/mL pour l’insuline.
Discussion |
Le dosage de l’insuline, seule, ne participe pas directement ni au diagnostic de la maladie diabétique, ni à sa surveillance régulière. Néanmoins, l’exploration de la capacité insulinosécrétoire du pancréas présente un intérêt à certaines phases de la maladie. Un certain nombre d’arguments laissent à penser que, dans certaines situations, le dosage du peptide C peut être un meilleur témoin de l’insulinosécrétion que l’insuline elle-même.
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Vol 76 - N° 4
P. 530-531 - septembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.