Syndrome néphrétique aigu secondaire à un virus inhabituel - 16/09/15
Résumé |
Introduction |
Les étiologies du syndrome néphrétique aigu sont nombreuses. Nous rapportons le cas d’une patiente atteinte de syndrome néphrétique aigu dont le virus déclenchant est rare.
Observation |
Une patiente de 52ans, tabagique sans antécédents médicaux a été hospitalisée dans le service de néphrologie pour œdèmes des membres inférieurs. L’anamnèse a retrouvé la notion d’éruption cutanée fugace thoraco-abdominale et de la racine des cuisses d’allure urticarienne 3semaines auparavant. Il existait également des polyarthralgies (mains, chevilles, coudes et poignets). Un œdème des membres inférieurs et du visage est apparu ensuite justifiant l’hospitalisation. Le tableau évoquait un syndrome néphrétique aigu avec HTA modérée, protéinurie à 0,8g/24h, hématurie microscopique, albuminémie à 37g/L, créatinine à 138umol/L. Il existait également une bicytopénie avec une anémie arégénérative à 8,3g/dL et thrombopénie modérée à 138G/L. Le bilan auto-immun a révélé une hypo-complémentémie C3 modérée isolée. La biopsie rénale a montré une prolifération endocapillaire diffuse sévère et globale avec dépôts pariétaux et mésangiaux de C3, C1q, IgM et IgG. La recherche étiologique a révélé une positivité de la sérologie du parvovirus B19 en IgM et IgG confirmant une primo-infection. Sous traitement symptomatique seule l’évolution a été spontanément favorable au niveau clinique et biologique.
Conclusion |
L’association de manifestations cutanées et articulaires avec un syndrome néphrétique aigu et une anémie doit faire rechercher une infection à parvovirus B19 dont l’évolution est spontanément favorable.
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Vol 11 - N° 5
P. 341 - septembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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