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Pseudarthrose itérative de la diaphyse humérale. Mise en évidence des facteurs d’échec : à propos de 16 cas - 28/10/15

Doi : 10.1016/j.rcot.2015.09.035 
Tristan Pollon , Nicolas Bonnevialle, Pierre Mansat, Michel Rongieres, Stéphanie Delclaux, Pierre Laumonerie, Paul Bonnevialle
 Service de traumatologie orthopédie, hôpital Riquet, Toulouse, France 

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Résumé

Le traitement d’une pseudarthrose diaphysaire humérale répond à une ostéosynthèse rigide et une autogreffe+il comporte un certain taux d’échec aboutissant à une pseudarthrose itérative (PSI). Le but de cette étude était d’étudier rétrospectivement les résultats cliniques et radiologiques d’une série continue de pseudarthrose itérative. L’objectif secondaire était de mettre en évidence les facteurs d’échecs des tentatives de consolidation. De 2014 à 2014 une série continue monocentrique de 16 PSI a été rétrospectivement analysée. Il s’agissait de 10 femmes et 6 hommes de 49,8ans en moyenne avec 5 fois des facteurs prédisposants de non consolidation. Le traumatisme initial était 8 fois à haute énergie, avec une ouverture 3 fois, et un traumatisme nerveux 4 fois (2 paralysies radiales et 2 plexulaires). Les foyers étaient 10 fois simples (dont 7 transversaux), 5 à coin et 1 comminutif fixés initialement par 11 embrochages, 4 plaques et 1 enclouage. Chaque patient avait été opéré au moins une fois d’une pseudarthrose avérée, 10 fois dans un autre établissement et 6 fois par notre équipe. La fixation avait été faite par 1 embrochage, 2 clous et 13 plaques latérocorticales. Les erreurs potentielles rendant compte de l’échec initial étaient mécaniques (2 vis dans le foyer, 2 contacts interfragmentaires insuffisants, 5 absences de greffe) et/ou la présence d’une infection (3 à staphylocoque doré, 2 à staphylocoque coagulase négative, 1 à streptocoque et 1 à Pseudomonas). Notre prise en charge a été assurée en 2 temps, 4 fois avec dépose du matériel puis fixateur, et secondairement plaque et autogreffe. Douze fois la PSI a été traitée en un seul temps par autogreffe iliaque et 10 plaques latérocorticales et 2 plaque et clou. Trois de ces 12 patients ont été réopérés pour un nouvel échec par la même association plaque et autogreffe. À 1 an de recul minimum on déplore deux échecs, l’un par récidive septique et l’autre par un énième démontage – ces deux patients sont perdus de vue. Quatorze patients ont consolidé – en tenant compte de la mobilité du coude et de l’épaule leur résultat se décline en très bons 4 fois, 6 bons et 4 moyens. L’analyse de l’ostéosynthèse fracturaire initiale ou du primo traitement de la pseudarthrose a mis en évidence les mêmes facteurs – instabilité mécanique, réduction incomplète, infection torpide et l’absence d’autogreffe, toutes conditions à respecter dans la prise en charge à venir de ce type de complication.

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Vol 101 - N° 7S

P. S151-S152 - novembre 2015 Retour au numéro
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