Obusite, Shell Shock, parkinson de guerre, la découverte d’une nouvelle clinique durant la 1e guerre mondiale - 14/11/15
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La synthèse en 1863 du trinitrotoluène et son introduction en 1902 dans les obus d’artillerie a marqué une étape dans les techniques de combats. La première guerre mondiale avec ses bombardements intensifs des soldats dans les tranchées a vu l’apparition d’une symptomatologie jusque-là inconnue et nommée par exemple en Grande Bretagne : Not YET Diagnosed, Neurology (NYDN). Ces troubles vont être présents dans toutes les armées du conflit. L’étiologie de ces troubles, relativement protéiforme dans leur présentation, posa de posternombreuses questions entre les tenants de l’organicité et ceux de la psychée, voire de la simulation avec des traitements parfois à la limite de la torture. Les termes utilisés : « les pythiatiques », l’« obusite », le « Shell shock » ; l’avatar moderne devenant le PTSD. Des étiologies neurologiques furent proposées dès 1915 mais sans suites immédiates. Plus récemment, des études contrôlées réalisées par l’US Army font cependant état d’un risque 2 fois plus important de développer une maladie de parkinson chez les vétérans de la WWII que la population contrôle non combattante. Une réhabilitation des pythiatiques de 1915 ?
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Obusite, Shell shock, Parkinson, Guerre
Plan
Vol 30 - N° 8S
P. S100-S101 - novembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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