Introduction Les dysosmies par toxicité médicamenteuse sont rares et difficiles à colliger en raison notamment des critères d'imputabilité pas toujours satisfaisants.

Observation Chez un patient âgé de 59 ans consultant pour trouble de l'odorat évoluant depuis 4 mois, le diagnostic de dysosmie secondaire à la prise de nifédipine a été porté avec un niveau d'imputabilité appréciable (négativité du bilan clinique et régression partielle du trouble).

Commentaires Les médicaments utilisés en cardiologie constituent une des principales classes thérapeutiques pouvant induire un dysfonctionnement des voies olfactives et/ou gustatives. Il s'agit de la nifédipine signalée dès 1985, du métoprolol (bêta bloquant), du diltiazem et, plus récemment, de l'enalapril.

Introduction Drug-induced dysosomia is rare and its prevalence difficult to estimate, notably because of the lack of satisfactory criteria of imputability.

Observation In a 59 year-old patient consulting for olfactory disorders that had progressed over the past 4 month, diagnosis of dysosomia secondary to the administration of nifedipine was maintained with a considerable score of imputability (negative clinical controls and partial regression of the disorder).

Comments Drugs used in cardiology represent one of the major therapeutic classes that can lead to dysfunction in smell and/or taste. These drugs are nifedipine reported in 1985, metoprolol (beta blocker), diltiazem and, more recently, enalapril.