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Analyse critique des modèles expérimentaux d’infection articulaire péri-prothétique - 20/11/15

Doi : 10.1016/j.rcot.2015.09.412 
L. Gatin a, , A. Saleh-Mghir a, b, P. Massin c, d, A.C. Crémieux a, b
a EA 3647, université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, avenue de la Source-de-la-Bièvre, 78180 Montigny-le-Bretonneux, France 
b Service de maladies infectieuses, hôpital Raymond-Poincaré, 92380 Garches, France 
c Département de chirurgie orthopédique et traumatologique, hôpitaux universitaires Paris Nord–Val-de-Seine, 46, rue Henri-Huchard, 75877 Paris cedex 18, France 
d EA 7334 REMES (recherche clinique coordonnée ville, hôpital, méthodologies et société), université Paris-Diderot, Sorbonne Paris Cité, 75010 Paris, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Les modèles animaux d’infections péri-prothétiques en orthopédie sont importants pour comprendre certains mécanismes éthio-pathogéniques et tester de nouvelles méthodes thérapeutiques, car les essais formalisés restent difficiles devant l’extrême diversité des situations cliniques. Le cahier des charges de ces modèles expérimentaux consiste à reproduire les caractéristiques des infections rencontrées en pratique clinique. Une des problématiques repose sur la voie d’inoculation (locale, intraveineuse ou intra-artérielle, per- ou postopératoire). Cette voie varie pour simuler des modes de contamination différents, soit directs, soit de contiguïté, soit hématogènes. Cependant, la voie d’inoculation peut aussi induire des taux et des degrés de sévérité de l’infection variables selon les modèles et parfois éloignés des infections postopératoires en clinique.

Hypothèse

Le mode d’inoculation directe est plus efficace et moins iatrogène pour induire une infection locale sur matériel étranger articulaire.

Méthodologie

Une analyse critique de la littérature a été effectuée en évaluant chaque modèle selon son type d’inoculation en fonction de trois critères de jugement. Le critère principal était le taux d’infection induite qui devait être proche de 100 %. Les critères secondaires étaient le taux de mortalité qui devait être le plus faible possible et le taux de guérison spontanée. Vingt et un articles ont été sélectionnés.

Résultats

Les inoculations intra-articulaires et médullaires avaient des taux d’induction de 70 à 100 %, les inoculations intra-artérielles ou intraveineuses avaient des taux de 100 et de 47 à77 % respectivement. Les premières induisaient aussi des taux de mortalité plus faibles (5 à 23 % pour les inoculations intra-articulaires et médullaires contre 37 % pour les inoculations intra-artérielles et 28 à 56 % pour les inoculations intraveineuses). Enfin, les taux de guérison spontanée étaient respectivement de 0 à 30 % pour les inoculations intra-articulaires et médullaires, 30 à 53 % pour les inoculations intraveineuses et 0 % pour les inoculations intra-artérielles.

Conclusion

Les modes d’inoculation directs sont les plus efficaces pour reproduire une infection chronique ne mettant pas en jeu la vie de l’animal et sans survenue de guérison spontanée. La simulation des infections hématogènes est plus aléatoire.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Infection sur prothèse articulaire, Modèles animaux, Orthopédie


Plan


 Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus.


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Vol 101 - N° 7

P. 560-565 - novembre 2015 Retour au numéro
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