Spasticité - 01/01/97
Fondation franco-américaine, hôpital Calvé, Berck-sur-Mer France
Philippe Azouvi : Professeur des Universités, praticien hospitalier
Alexis Jouffroy : Masseur kinésithérapeute
S Faivre : Masseur kinésithérapeute
Aude Laurans : Masseur kinésithérapeute
Bernard Bussel : Professeur des Universités, praticien hospitalier
Service de rééducation neurologique, hôpital Raymond-Poincaré, 92 380 Garches France
Résumé |
Constatée à l'examen clinique, la spasticité est un symptôme défini par l'augmentation vitesse dépendante, de la résistance du muscle à l'étirement. Des modifications des propriétés mécaniques des muscles, une réorganisation synaptique segmentaire médullaire ou la libération des voies segmentaires sont susceptibles d'expliquer ce symptôme. La gravité des conséquences fonctionnelles est variable. Lorsqu'elle est focalisée à un groupe musculaire, un traitement focal médical (alcoolisation du nerf, injection de toxine botulique) ou chirurgical (neurotomies, drezotomies [dorsal root entry zone]...) est utilisé. Lorsqu'elle est plus diffuse, des drogues (baclofène, dantrolène, diazépam, tizanidine...) sont d'emploi habituel. Lorsque la spasticité est très importante et fonctionnellement très gênante, un traitement par baclofène intrathécal peut être proposé, en particulier dans les atteintes médullaires. De très nombreuses techniques de kinésithérapie, visant à réduire la spasticité, ont été décrites ; leurs effets sont le plus souvent transitoires.
Plan
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à ce traité ?