Handicapés physiques et sport - 01/01/96
Dominique Pailler : Médecin fédéral national d'Handisport
Fédération française Handisport, 42, rue Louis-Lumière, 75020 Paris France
Résumé |
Faire du sport n'est pas plus exceptionnel pour un handicapé physique que pour un valide.
Dans les établissements de l'enseignement secondaire, l'éducation physique et sportive, devenue discipline à part entière, est obligatoire, et l'inaptitude a priori n'existe plus.
Dans les centres de rééducation, l'initiation aux activités sportives occupe une place importante parmi les moyens de réadaptation et l'on peut parler de « sport-thérapie » comme on parle de kinésithérapie ou d'ergothérapie.
En plein air, en montagne comme à la mer, au stade ou à la piscine, les handicapés physiques s'intègrent dans le paysage habituel. En promenade, un groupe en fauteuil roulant vous double, le skieur qui prend le remonte-pente devant vous est amputé fémoral, le conducteur de voiture tous terrains paraplégique, le nageur infirme moteur cérébral... La diversité des aspects du handisport est bien réelle : sport-rééducation, sport de loisirs, sport de compétition, sport pour tous, tous les types de déficience, tous les sports. Rien n'est impossible : le tétraplégique court le marathon, le paraplégique dévale les pentes en ski assis, le non-voyant tire à l'arc, l'amputé des deux membres supérieurs nage le 100 mètres quatre styles ou joue au tennis de table.
Enfin, ceux que la compétition passionne peuvent assister aux rencontres régionales, nationales, internationales ou vibrer en direct devant leur écran aux exploits réalisés par d'authentiques champions aux jeux paralympiques.
Plan
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