Traitement des fractures luxations de Bennett par double embrochage intermétacarpien. À propos de 22 cas - 04/12/15
Résumé |
Introduction |
Les fractures de Bennett sont fréquentes en traumatologie de la main, négligées ou mal traitées, elles peuvent compromette la fonction du pouce L’intérêt de ce travail est d’évaluer les résultats du traitement chirurgical de la fracture de Bennett par double embrochage intermétacarpien.
Patients et méthode |
Il s’agit d’une étude rétrospective, sur une période de 2ans, de 22 cas de fractures de Bennett (17 hommes et 5 femmes), dont l’âge moyen était de 32ans. Il s’agissait de 10 cas de fracture à petit fragment et 12 cas de fracture à gros fragment. Tous nos patients étaient opères selon la technique d’ISELIN. Une immobilisation plâtrée stabilisant le poignet avec ouverture de la première commissure est maintenue pendant 4 semaines.
Résultats |
Après un recul de 18 mois, l’évaluation des résultats était basée sur des critères cliniques intéressant la douleur, la mobilité, la force de préhension et sur des critères radiologiques (articulation trapézométacarpienne). La consolidation a été obtenue à la 6e semaine en moyen. En général les résultats étaient excellents et bon chez 19 cas.
Discussion |
La première colonne permet l’opposition du pouce aux doigts longs. Deux articulations maîtresses la trapézométacarpienne (mobilité) et la métacarpophalangienne (stabilité) La trapézométacarpienne à 3 degrés de liberté permettant les prises fines pollici-digitales. Les fractures luxation de Bennett vont perturber cette cinétique du fait de la tendance à fermer la première commissure.
Conclusion |
Le double embrochage intermétacarpien est une technique de choix dans le traitement chirurgical de la fracture de Bennett. Il permet une bonne réduction à foyer fermé et des résultats fonctionnels satisfaisants.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 34 - N° 6
P. 390 - décembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?