Les violences au sein des couples indiens prennent les mêmes aspects que les violences dans des couples d’autres origines et françaises en particulier. Néanmoins, la tradition hindoue considère que la femme est, en quelque sorte, offerte à son époux lors du mariage et qu’elle lui doit obéissance totale. La fillette est éduquée en ce sens, ainsi que la jeune fille, afin qu’une fois mariée, il n’y ait pas de problème. Mais quand les couples sont conduits à émigrer, ils sont confrontés à d’autres façons de vivre. La femme peut être conduite à travailler comme l’homme. Ce qui n’est pas toujours le cas au pays. L’homme peut se retrouver au chômage ; en Inde, l’alcool est prohibé sauf dans certains états et encore l’achat d’alcool est limité à certaines villes (exemple, Pondichéry en Inde ou encore au Sri Lanka). Mais en France, l’alcool accompagne les repas et les fêtes, ce qui fait que les hommes peuvent être amenés à boire plus que de raison et devenir alcooliques lors de problèmes comme le chômage. L’exemple cité montre comment l’époux se met à boire et commence à frapper son épouse sous l’effet de l’alcool. Il n’assume pas son statut de chômeur qui le déstabilise par rapport à l’image qu’un indien doit exprimer : être fort et subvenir aux besoins des siens, ce qui n’est plus le cas.

Violence among Indian couples is becoming same as the violence among couples of French or other origins. The Hindu tradition puts the accent upon the woman. She must be “soumise”. The young Indian girl as well as the teenager girl are educated in this way so that, once married, there would be no problem. The woman is offered to the man when she gets married. During immigration, differences appear. The man must earn the salary and the woman stays at home to cook and educate the children. If the man loses his job, it can be a terrible incident. This can lead to a situation where the man can start drinking too much and beat his wife.