Intérêt de l’échographie thoracique dans l’évaluation de l’aération pulmonaire par le kinésithérapeute - 21/12/15
Résumé |
Introduction |
Le kinésithérapeute exerçant en pneumologie manque d’outils diagnostics sensibles, spécifiques et reproductibles pour évaluer les déficiences pulmonaires pouvant indiquer ou non la kinésithérapie respiratoire. L’auscultation et la radiographie thoracique, habituellement utilisés par le kinésithérapeute, manquent de précision. L’échographie thoracique pourrait être un outil précieux pour le kinésithérapeute [1].
Méthodes |
Cette revue narrative explore la littérature évaluant l’intérêt de l’échographie dans l’évaluation de l’aération pulmonaire et propose une application de son utilisation dans le processus de décision clinique en kinésithérapie respiratoire.
Résultats |
Les anomalies pleurales, les lignes B, l’aspect tissulaire d’une consolidation, la présence de bronchogramme aérique (et leur nature statique ou dynamique) et liquidien ainsi que la cinétique du diaphragme sont autant de signes échographiques utiles au kinésithérapeute. Par exemple, la distinction entre une consolidation pneumonique ou atélectasique permettra au kinésithérapeute d’adapter le choix de ses techniques. Il utilisera dans le 1er cas des techniques de ventilation distale (ex : PPC) et dans l’autre des techniques de levée d’atélectasie (ex : hyper-inflation). L’évolution des signes échographiques permettra d’évaluer l’efficacité ou non de la prise en charge [2].
Conclusion |
L’échographie possède une excellente précision dans l’évaluation des troubles de l’aération pulmonaire. Elle permet au kinésithérapeute d’améliorer la précision de son examen clinique et de choisir de façon adaptée les techniques de kinésithérapie respiratoire.
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Vol 33 - N° S
P. A218-A219 - janvier 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.

