Évaluation de l’expression de PD-L1 en immunohistochimie : un biomarqueur émergent dans les carcinomes pulmonaires non à petites cellules - 03/02/16
, David Planchard a, c, Aurélien Marabelle d, e, Jean-Charles Soria b, d, f, Jean-Yves Scoazec a, f, Sylvie Lantuéjoul g, h| pages | 9 |
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Résumé |
Les immunothérapies ciblant les points de contrôle du système immunitaire, en particulier programmed death 1 (PD-1) et son ligand programmed death ligand 1 (PD-L1), constituent une avancée majeure dans la prise en charge des patients atteints de différents types de cancer, en particulier les carcinomes pulmonaires non à petites cellules (CPNPC) métastatiques. L’identification de biomarqueurs prédictifs de réponse à ces traitements constitue un enjeu important pour leur prescription, qui doit tenir compte de leur efficacité, mais aussi de leurs coûts et de leurs effets secondaires potentiels. L’expression de PD-L1 déterminée par immunohistochimie a été associée à des taux de réponse et de survie globale plus élevés dans la plupart des essais cliniques sous traitement anti-PD-1 ou PD-L1. Ainsi, ce marqueur pourrait être prochainement utilisé comme test « compagnon » associé à la prescription de certains de ces traitements. Cependant, l’importante hétérogénéité des méthodologies utilisées, incluant la variété des anticorps et des méthodes d’évaluation, et l’hétérogénéité d’expression intra-tumorale démontrée pour ce marqueur posent de nombreuses questions quant à son utilisation en pratique quotidienne. Des études sont nécessaires pour comparer les caractéristiques des différents anticorps, déterminer les modalités optimales de leur réalisation et assurer leur harmonisation et leur reproductibilité. Ce biomarqueur reste probablement imparfait pour la sélection des patients bénéficiant des traitements ciblant PD-1 et PD-L1 et une approche intégrative, tenant compte d’autres marqueurs du microenvironnement immunitaire sera nécessaire à l’avenir.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Therapies targeting immune checkpoints, in particular programmed death 1 (PD-1) and its ligand programmed death ligand 1 (PD-L1), are major new strategies for the treatment of several malignancies including mestatatic non-small cell lung cancer (NSCLC). The identifiation of predictive biomarkers of response is required, considering efficacy, cost and potentiel adverse events. Expression of PD-L1 by immunohistochemistry has been associated with higher response rate and overall survival in several clinical trials evaluating anti-PD-1 and anti-PD-L1 monoclonal antibodies. Thus, PD-L1 immunohistochemical companion assays could be required for treatment with some of these therapies in NSCLC. However, heterogeneity in methodologies of PD-L1 assays in terms of primary antibodies and scoring algorithms, and tumor heterogenity for PD-L1 expression are important issues to be considered. More studies are required to compare the different assays, ensure their harmonization and standardization and identify the optimal conditions for testing. PD-L1 expression is likely an imperfect predictive biomarker for patient selection and association with other markers of the tumor immune microenvironment will be probably necessary in the future.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : PD-L1, Carcinome pulmonaire non à petites cellules, Biomarqueur prédictif, Immunothérapies anti-tumorales
Keywords : PD-L1, Non-small cell lung cancer, Predictive biomarker, Cancer immunotherapy
Plan
Vol 36 - N° 1
P. 94-102 - janvier 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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