Thromboses veineuses cérébrales - 01/03/08
Aude Triquenot-Bagan
Voir les affiliationspages | 8 |
Iconographies | 3 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Points essentiels |
Les thromboses veineuses de localisation cérébrale sont rares au sein de la pathologie vasculaire cérébrale mais également lorsque l'on considère l'ensemble des maladies thrombotiques veineuses.
Les aspects cliniques sont polymorphes dans leur mode de début et dans leur phase d'état rendant le diagnostic difficile.
L'IRM avec des séquences angiographiques permet la mise en évidence du thrombus au sein d'une structure veineuse et ses conséquences sur le parenchyme cérébral.
Les troubles de l'hémostase sont au premier rang des causes des thromboses veineuses cérébrales, en particulier les thrombophilies constitutionnelles souvent associées à un ou plusieurs facteurs favorisants comme la contraception orale œstroprogestative. Celle-ci explique le pic d'incidence de la jeune femme.
Vingt pour cent des thromboses veineuses cérébrales restent de cause inconnue.
Un traitement antithrombotique doit être prescrit en urgence une fois le diagnostic établi, même en cas de lésion hémorragique cérébrale.
Le risque de séquelle est évalué à environ 13 %.
Key points |
Venous thromboses in the cerebrum are rare, within the context of both cerebrovascular disease and all of the venous thrombotic diseases
Its clinical aspects are polymorphic in their onset and in their acute phase, making diagnosis difficult.
MRI with angiographic sequences can show the presence of a thrombus within a venous vessel and its consequences on the cerebral parenchyma.
Hemostatic disorders are the leading causes of cerebral venous thrombosis, in particular, constitutional thrombophilia often associated with one or several promoting factors such as use of oral contraception. This explains the incidence peak among young women.
The cause of approximately 20% of cerebral venous thromboses is never identified.
Antithrombotic treatment must be prescribed on an emergency basis when the diagnosis is made, even if potentially hemorrhagic lesions are also present.
The risk of permanent neurologic damage is approximately 13%.
Plan
© 2006 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 36 - N° 1-C2
P. 158-165 - janvier 2007 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?