P-175: Prevalence of hypertension among firefighters - 12/02/16
Prévalence de l'hypertension artérielle chez les sapeurs-pompiers
Résumé |
Objectifs |
Le travail des pompiers n'est pas confortable ou facile, c'est une profession qui expose une personne à un niveau élevé de stress personnel et de danger (Ottlinger 1997), dès la première fois une situation d'urgence est détectée jusqu'à ce que le dernier jour de service.
Notre objectif est : Estimer la prévalence de l'hypertension artérielle et du stress chez les pompiers et d'identifier les facteurs psychosociaux et organisationnels qui peuvent être associés.
Méthodes |
Par le biais d'une étude épidémiologique descriptive transversale des facteurs générateurs de stress professionnels auprès d'une population des pompiers de l'unité principale d’Oran étalée sur une période d'une année, utilisant le questionnaire Karasek et questionnaire des caractéristiques socio professionnelles des facteurs institutionnels et organisationnels.
Résultats |
Notre étude touche une population de 154 pompiers majoritairement de sexe masculin avec l'âge moyen de 32.4±8 ans. L'ancienneté moyenne au poste de travail est de 5.9±5 ans.
Parmi les antécédents médicaux personnels retrouvés chez ces agents : on a le diabète à 1.9 % et l'hypertension artérielle à 1.2 %.
(27.3 %) du personnel sont des fumeurs, et (31.2 %) déclarent qu'ils sont exposés au tabac passif dans le lieu de travail avec une sous déclaration da la consommation d'alcool déclarée.
Selon le score des trois composantes de Karasek, on note une prévalence de 61.7 % des pompiers qui sont en situation de job strain avec 8.4 % de degré sévère du stress selon l'échelle visuelle analogique EVA et 52.5 % sont en situation iso-strain en absence du soutien social.
Parmi les facteurs de risque psychosociaux et organisationnels retrouvés en milieu de travail on note:
33.3 % de la population étudiée déclare que le stress est majoré lors d'intervention auprès d'un patient à pronostic grave, 27.6 % lors des catastrophes naturelles, 11.5 % lors d'intervention dans les incendies et 39.1 % de la population ressent le stress au moment de l'alarme. Tandis que 26.3 % se plaignent du rythme de travail.
Conclusion |
Notre étude a permis de préciser la prévalence de l'hypertension artérielle, les facteurs institutionnels et organisationnels du stress chez les pompiers et qui peuvent être à l'origine d'une détérioration de leur santé. A cet effet, des mesures préventives s'imposent pour diminuer l'intensité du stress perçu.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 64 - N° S1
P. S81 - décembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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