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A hypothesis of differential secondary bone formation in dinosaurs - 24/02/16

Doi : 10.1016/j.crpv.2015.03.002 
Kevin Padian a, , Sarah Werning b, John R. Horner c
a Department of Integrative Biology and Museum of Paleontology, University of California, 94720 Berkeley, USA 
b Department of Anatomical Sciences, Stony Brook University, 11794 Stony Brook, USA 
c Museum of the Rockies, Montana State University, 59717 Bozeman, USA 

Corresponding author.

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Abstract

We propose the hypothesis that in the long bones of large, rapidly growing animals, secondary osteons may form to a greater degree in smaller bones than in larger ones for reasons that may have more to do with the interplay between element-specific growth rates and whole-body metabolic rates than with mechanical or environmental factors. We predict that in many large animals with rapid growth trajectories and some disparity in size in the long bones and other skeletal elements, the largest bones will show less secondary remodeling than smaller ones. The reason is that, whereas the largest bones are increasing their dimensions too rapidly to accommodate much secondary reworking (until they approach full size), the smaller bones that are not increasing in size as rapidly must still process the flow of metabolites through their elements, and this is manifested in secondary remodeling. This hypothesis does not contradict or undermine other explanations, but rather adds an additional one that focuses more on growth and metabolic rates with respect to bones of different size in the same skeleton. Because the timing of onset of remodeling and the pace of its progression both vary by element, caution must be taken when using secondary remodeling to infer the overall ontogenetic stage of the animal.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Résumé

Nous proposons l’hypothèse que, dans les os longs des animaux de grande taille à croissance rapide, des ostéones secondaires puissent se former plus abondamment dans les os plus petits que dans les os plus grands, car ils ont plus à faire dans les interactions entre les taux de croissance d’éléments spécifiques et les taux métaboliques pour le corps tout entier que les facteurs mécaniques et environnementaux. Nous prévoyons que chez de nombreux animaux de grande taille, ayant des modes de croissance rapide et une certaine disparité de taille entre les os longs et d’autres éléments du squelette, les os les plus grands présenteront moins de remaniements secondaires que de plus petits. La raison en est que, tandis que les plus grands os augmentent leurs dimensions trop rapidement pour accommoder plus de remaniements secondaires (jusqu’à ce qu’ils approchent de leur taille définitive), les plus petits os dont la taille n’augmente pas aussi rapidement, doivent gérer le flux des métabolites au travers de leurs éléments et ceci se manifeste dans les remaniements secondaires. Cette hypothèse ne contredit pas ou n’invalide pas d’autres explications, mais en apporte plutôt une supplémentaire qui se focalise plus sur les taux métaboliques et de croissance relatifs aux os de différentes tailles dans un même squelette. En raison du temps que prend la mise en place des remaniements et de leur vitesse de progression qui varient selon l’élément considéré, il est recommandé d’être prudent lorsqu’on utilise ces remaniements secondaires pour en tirer des conclusions sur le stade ontogénétique d’ensemble de l’animal.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Keywords : Paleohistology, Vertebrate paleontology, Growth rate, Physiology, Bone histology

Mots clés : Paléohistologie, Paléontologie des vertébrés, Taux de croissance, Physiologie, Histologie des os


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Vol 15 - N° 1-2

P. 40-48 - janvier 2016 Retour au numéro
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