Embolisation d’hémostase après accident des anticoagulants - 25/02/16
Résumé |
Les hématomes spontanés sont des complications assez fréquentes (0,6 %) des traitements par anticoagulant. L’incidence de ces hématomes augmente proportionnellement avec la fréquence du traitement par anticoagulant. L’embolisation d’hémostase intervient après réalisation d’un scanner qui permet de déterminer le volume de l’hématome ainsi que la présence d’une fuite active de produit de contraste (cible à emboliser). Cette fuite peut être plus ou moins importante, visible sur le temps artériel ou veineux. L’indication de l’embolisation sera discutée après correction des troubles de la coagulation et une non-indication de chirurgie « évacuatrice » (compression nerveuse, ischémie cutanée). L’embolisation, geste peu invasif, présente un succès technique de 90 % et un succès clinique de 86 %. La technique d’embolisation la plus classique consiste à emboliser de façon ultrasélective par microcathéter le pédicule artériel responsable. L’agent d’embolisation utilisé est le plus souvent le « gelfoam » sous forme de torpilles et des coils. Les colles de type cyanoacrylates peuvent également être utiles en cas de fuite grave avec des troubles de coagulation très sévères. L’embolisation doit être couplée au traitement médical pour être parfaitement efficace. Le risque de complication et notamment d’embolisation hors-cible est assez rare dans le cas des hématomes spontanés des parties molles. Il semble que le recours à une embolisation précoce permet de réduire la mortalité non négligeable de ces hématomes quand ils surviennent chez des patients ayant de fortes comorbidités.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Anticoagulants, Embolisation
Plan
Vol 41 - N° 2
P. 94 - mars 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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