Qu’est- ce qu’un parcours de soins ? - 25/02/16
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Résumé |
Le projet du plan d’action pour la lutte contre les maladies non transmissibles (2013/2020) a pour ambition de réduire de 25 % la mortalité globale par maladies cardiovasculaires notamment, le parcours de soins est une des solutions préconisées. La loi de Santé du 13 août 2014 a mis en place le parcours de soins coordonné afin d’assurer une prise en charge optimale des maladies chroniques dont la maladie thromboembolique veineuse (MTEV) pourrait faire partie ainsi que toutes les affections chroniques vasculaires. Le respect de ce parcours conditionnera le remboursement optimal des soins à l’assuré. « La prise en charge transversale des maladies chroniques implique de multiples intervenants et réduit la place historiquement majeure des soins aigus et curatifs au profit des autres prises en charge. La spécialisation croissante des professionnels de santé amplifie le phénomène. Ainsi, le champ de la santé s’entend au sens de l’OMS, intégrant la prise en charge sanitaire et sociale des individus : définition ARS. Le médecin et le patient sont associés dans ce parcours afin d’être le plus performant dans un contexte pathologique donné et d’éviter les examens inutiles. Le parcours de soins est guidé par le paramètre coût/efficacité, l’efficience et l’éducation thérapeutique. Cette séance a pour ambition, à l’aide d’exemples concrets, de montrer ce que doit et devrait être ces parcours dans notre discipline : la médecine vasculaire. La formalisation du parcours de soins sous la forme de chemins cliniques est une étape essentielle pour les patients et les soignants. Les consensus autour du projet personnalisé de soins sont facilités. Le patient et sa famille deviennent alors des acteurs principaux dans la progression du parcours de soins (HAS). Aujourd’hui le parcours de soins fait l’objet de multiples recommandations en tout genre : la HAS, les ARS, la CNAMTS, les sociétés savantes, les Collèges nationaux professionnels et enfin plus récemment l’industrie pharmaceutique. Pour cette dernière, s’il y a une ligne rouge à ne pas franchir, c’est bien celle du parcours de soins, mais dans les faits, cette ligne rouge est franchie avec l’accord tacite ou non des autorités de tutelles, ceci sera à préciser, car cette question mérite à elle seule une réflexion approfondie. Le Monde du 24 octobre dans 2 pages, en partenariat avec Pfizer, nous décrit tout le bien de « PactOnco », programme Pfizer d’aide à l’amélioration et la prise en charge du cancer. Les affections chroniques vasculaires sont celles qui nécessitent aujourd’hui un parcours de soins : la maladie thromboembolique veineuse (MTEV), athérothrombose, l’insuffisance veineuse superficielle, les acrosyndromes et le lymphœdème. Le parcours de soins peut être différent entre le public et le libéral mais avec des paramètres communs. Un exemple du parcours de soins en médecine libérale, celui de la thrombose veineuse profonde (TVP) : la mise en place d’un carnet de soins TVP, type format passeport, à remettre à tout patient qui vient de présenter une TVP avec ou sans embolie pulmonaire (EP) ou une thrombose veineuse superficielle avec TVP. Ce passeport sera rempli par le patient, le médecin traitant, le médecin vasculaire au fil des consultations et les différents intervenants (biologiste vasculaire, oncologue, anesthésiste, etc.). Ce passeport sera le témoin de la MTEV, il permettra un suivi adapté, il évitera les examens inutiles, il sera le lien entre le patient, sa maladie et les différents intervenants médicaux et paramédicaux. Il a pour but de faire le « story board » de la MTEV. Enfin, le passeport est lui-même un outil d’éducation thérapeutique. Tout ceci serait possible, s’il existait un dossier médical partagé (DMP). Sans cet outil indispensable, cela sera difficile. La base de tout parcours de soins est celui d’un DMP obligatoire. Il est plus qu’urgent de mettre en place les parcours de soins afin d’éviter tous les dérapages actuels et potentiels sur le suivi de la MTEV : les examens inutiles, la durée des traitements, sur les recherches étiologiques illogiques, sur l’absence d’éducation thérapeutique… des recommandations en définitive ! Qui est le mieux placé pour élaborer ce parcours de soins ? Nous tenterons de répondre à cette question essentielle.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Parcours de soins, Médecine vasculaire
Plan
Vol 41 - N° 2
P. 99-100 - mars 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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