Étude des propriétés psychométriques du Global Physical Activity Questionnaire (GPAQ) - 26/02/16
Résumé |
Responsable : Pr Francis Guillemin (francis.guillemin@univ-lorraine.fr).
Auteur correspondant : Pr Anne VUILLEMIN* (anne.vuillemin@univ-lorraine.fr), EA 4360 Apemac, Université de Lorraine, 54000 Nancy.
Directeurs de recherche :
– Pr Anne Vuillemin* (anne.vuillemin@univ-lorraine.fr), EA 4360 Apemac, université de Lorraine, 54000 Nancy.
– Mme Elodie Speyer (e.speyer@chu-nancy.fr), service épidémiologie et évaluation cliniques, Inserm CIC-EC CIE6, CHU de Nancy, 54000 Nancy.
État de la question |
Le questionnaire mondial sur la pratique d’activités physiques [Global Physical Activity Questionnaire (GPAQ)] a été développé en 2002 par l’Organisation mondiale de la santé dans le cadre du programme de surveillance de la santé (STEPS). Il existe une traduction linguistique du GPAQ en langue française qui a été utilisée dans l’étude publiée dans le Baromètre Santé 2008. Cependant, aucune validation des propriétés psychométriques de cette version n’a été publiée à ce jour. L’objectif de l’étude était d’étudier les propriétés psychométriques de la version française du GPAQ en la comparant au questionnaire international d’activité physique (International Physical Activity Questionnaire (IPAQ) et à un accéléromètre.
Matériel et méthodes |
Étude métrologique de type observationnelle prospective auprès des personnels et étudiants du Campus médecine de Nancy. Deux entretiens ont été menés à 7jours d’intervalle : le premier j(0) permettant la collecte des données des questionnaires IPAQ et GPAQ, et le second j(8) celle des données des accéléromètres, de l’IPAQ et de GPAQ. La reproductibilité du GPAQ a été étudiée à l’aide des coefficients de corrélation intra-classe (ICC), et de Spearman pour les variables quantitatives et le coefficient de Kappa pour les variables qualitatives. La validité a été testée par le coefficient de corrélation de Spearman, le coefficient de Kappa, et les graphes de Bland–Altman.
Résultats |
Quatre-vingt-douze personnes ont participé à l’étude. Le GPAQ a montré une reproductibilité modérée à élevée (r=0,55–0,87 ; ICC=0,49–0,89 et k=0,47–0,93) et une validité concurrente modérée à élevée (r=0,41–0,86), tandis que la validité de critère était faible à modérée (r=0,22–0,42). Les graphes de Bland–Altman ont montré que le GPAQ sous-estimait l’activité physique totale par rapport à l’IPAQ et à l’accéléromètre.
Conclusion |
Le GPAQ peut être utilisé de manière appropriée pour estimer le niveau d’activité physique.
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Vol 64 - N° 1
P. 51 - février 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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