Ataxie cérébelleuse résiduelle après intoxication aiguë par la diphénylhydantoïne - 01/03/08
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Un homme de 30 ans reçut des doses élevées de diphénylhydantoïne (DPH) et 4 médicaments antituberculeux pour une crise épileptique associée à un probable tuberculome cérébral. Il s'en suivit un dysfonctionnement hépatique et une accumulation toxique de la DPH dont le taux sérique atteignit 298 µmol/l (taux thérapeutique 40-79 µmol/l). Tous les médicaments furent arrêtés et les fonctions hépatiques ainsi que le taux sérique de DPH se normalisèrent progressivement en une quinzaine de jours. Il persista toutefois un syndrome cérébelleux axial et le malade était encore sévèrement ataxique 2 mois plus tard. Le scanner X et l'IRM montrèrent une atrophie cérébelleuse légère. Ce cas et les rares autres cas rapportés dans la littérature, ainsi que des travaux expérimentaux récents, montrent que la DPH à dose élevée peut être toxique pour les cellules du cortex cérébelleux. La rareté de ces cas, alors que des millions d'épileptiques sont traités par DPH, suggère toutefois l'existence de susceptibilités individuelles pour cette toxicité.
Residual cerebellar ataxia following acute phenytoin intoxication. |
. Rev Neurol (Paris), 1999 ; 155 : 4, 306-308.
A 30-year-old man was given high doses of phenytoin together with 4 antituberculous drugs for a seizure associated with a probable brain tuberculoma. He developed hepatic toxicity and his serum phenytoin reached the high level of 298 µmol/l (therapeutic range 40-79 µmol/l). All drugs were stopped and the biological parameters returned progressively to normal over the next 15 days. However, he remained with a cerebellar axial syndrome and was still severely ataxic 2 months later. Brain CT and MRI showed mild cerebellar atrophy. This case and the few other published ones, together with some recent experimental data, show that high doses of phenytoin can be toxic to the cerebellar cortical cells. The rarity of similar cases, while millions of epileptics are under phenytoin treatment, would however suggest that individual susceptibility may play a role in this toxicity.
Plan
© 1999 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 155 - N° 4
P. 306 - avril 1999 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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