Étude du sommeil paradoxal chez la souris narcoleptique - 05/03/16
Résumé |
Objectif |
La symptomatologie de la narcolepsie suggère une dérégulation du sommeil paradoxal (SP). Chez les souris narcoleptiques délétées du gène hypocrétine (KO), la privation spécifique de SP par la méthode de la piscine a montré que la régulation homéostasique du SP est préservée. Toutefois, la latence d’apparition du 1er épisode de SP après privation est plus courte chez les souris KO (60,3±8,2min) que sauvages (WT ; 148,0±17,6min). Ce pourrait être dû à une différence d’anxiété lors de la privation et/ou à une plus forte pression de SP chez les KO.
Méthodes |
Afin de tester ces hypothèses, l’anxiété des souris WT et KO a été évaluée par des tests comportementaux et par le dosage du taux de corticostérone plasmatique. La pression de SP a été objectivée en mesurant, au cours des 48h de privation, le nombre de tentatives d’entrer en SP à l’aide de notre méthode de privation automatique.
Résultats |
Nous n’avons observé aucune différence significative d’anxiété entre les souris KO et WT quel que soit le test utilisé. En revanche, le nombre de tentatives de SP est augmenté chez les souris KO (983,7±68,8) par rapport aux WT (640,6±77,7) (p=0,006). De plus, il est supérieur pendant le jour par rapport à la nuit chez des souris WT. Cette différence jour/nuit n’est pas observée chez les souris KO.
Conclusion |
Nos données indiquent que l’apparition précoce du SP après privation chez les souris KO serait due à une plus forte pression du SP. En absence d’hypocrétine, les souris auraient plus de difficulté à réprimer le SP.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 13 - N° 1
P. 50 - janvier 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?