Selon les dernières données publiées par la Haute Autorité de santé (HAS), près de 74 000 patients français atteints d’insuffisance rénale chronique terminale suivent un traitement de suppléance. Ils étaient 61 000 en 2007, pour un montant de 4 milliards d’euros pris en charge par l’Assurance maladie. Le coût varie en fonction de l’âge et des comorbidités. La dialyse péritonéale continue ambulatoire se révèle la modalité la moins onéreuse, tandis que l’hémodialyse en centre lourd coûte près de deux fois plus cher. Mais elles ne s’adressent a priori pas aux même patients en termes de sévérité. Il faut en outre tenir compte des coûts associés, traitements médicaux, transports, etc. ainsi que des pertes de revenus pour les patients devant faire face à d’importantes difficultés dans le monde du travail. Il importera, comme le recommandent les experts de la HAS, de conduire régulièrement les enquêtes permettant une évaluation économique régulière des diverses modalités de prise en charge de l’insuffisance rénale chronique terminale.

According to latest data published by the French health authority (HAS), nearly 74,000 French patients in end-stage chronic renal disease are following a replacement therapy. They were 61,000 in 2007, amounting to a cost of 4 billions euros for public health insurance. The cost varies depending on the age and comorbidities. Continuous ambulatory peritoneal dialysis is the cheapest mode of treatment, while the heavy haemodialysis centres costs are close to twice as expensive. But these two different treatments are – a priori – not applied for the same patients in terms of level of severity of disease. Moreover, associated costs, medical treatment, transportation, etc. are to be taken into account, as well as losses of income for patients facing major job difficulties. As recommended by HAS experts, it will be important to regularly conduct surveys allowing a regular economic assessment of the various modes of financial healthcare for end-stage chronic renal disease.