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Vivre et travailler après un accident de la vie. Une enquête auprès des adhérents de la FNATH - 02/06/16

Doi : 10.1016/j.admp.2016.03.013 
Véronique Daubas-Letourneux
 EHESP, Rennes, France 

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Résumé

La communication vise à présenter les résultats d’une enquête menée auprès des adhérents de la FNATH (association des accidentés de la vie), à l’occasion de ses 90ans (2011). Intitulée « Vivre et travailler après un accident de la vie », cette enquête en ligne a recueilli plus de 2000 réponses et contribue à mieux connaître le devenir professionnel de victimes d’accidents de santé importants (dont près de 8 sur 10 sont liés au travail, avec une majorité d’accidents du travail).

Dans l’enquête, 9 personnes sur 10 occupaient un emploi lors de la survenue de l’accident à l’origine de leur adhésion à la FNATH. Parmi elles, 55 % n’ont pas repris leur travail dans la même entreprise après l’arrêt de travail qui a suivi l’accident. Pour les répondants qui ont pu conserver leur emploi après la survenue de l’accident, la reprise du travail s’est le plus souvent opérée sur un poste aménagé ou sur un autre poste dans l’entreprise. Ces reprises dans des conditions aménagées sont proportionnellement plus nombreuses lorsque les atteintes à la santé sont graves (durée de l’arrêt de travail et séquelles ressenties plus importantes). C’est aussi pour ces situations que le médecin du travail a davantage été vu dans le cadre d’une visite de reprise. Le retour à l’emploi après un accident de la vie peut cependant être de courte durée : 1 individu sur 5 a en effet déclaré avoir perdu son emploi par la suite, du fait d’une rechute ou de l’aggravation de son état de santé consécutive à l’accident de la vie décrit dans l’enquête.

Une régression logistique a été réalisée sur une variable représentant de façon graduée trois types de parcours identifiés concernant le devenir professionnel après un accident de la vie (maintien dans l’emploi ; retour au travail suivi d’une rupture professionnelle pour cause de rechute ; rupture professionnelle immédiate). Toutes choses égales par ailleurs, être un ouvrier, être employé sur une base précaire (CDD, intérim), travailler dans le secteur de la construction et travailler dans une très petite ou petite entreprise (moins de 10 salariés ou moins de 50 salariés) sont apparus comme des caractéristiques socioprofessionnelles aggravant le risque de rupture professionnelle. Le type d’accident le plus lié à un risque de rupture professionnelle est, toutes choses égales par ailleurs, un accident ayant occasionné un arrêt de travail très long (3ans ou plus), survenu relativement récemment (il y a moins de 10ans), et lié à des problèmes dépressifs ou, dans une moindre mesure, à des problèmes de dos.

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Mots clés : Rupture professionnelle, Accidents de la vie


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Vol 77 - N° 3

P. 369-370 - juin 2016 Retour au numéro
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