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Drug-induced Depression: a Case/Non Case Study in the French Pharmacovigilance Database - 08/07/16

Doi : 10.2515/therapie/2015026 
Claire Lafay-Chebassier 1, * , François Chavant 1, Sylvie Favrelière 1, Véronique Pizzoglio 2, Marie-Christine Pérault-Pochat 1

the French Association of Regional Pharmacovigilance Centers

1 CHU de Poitiers, Service de Pharmacologie Clinique et Vigilances, Poitiers, France 
2 Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM), Direction de la Surveillance, Saint-Denis, France 

*Service de Pharmacologie Clinique, Centre Régional de Pharmacovigilance et de Renseignement sur les Médicaments, CHU de Poitiers, 2 rue de la Milétrie, 86021 Poitiers, France.Service de Pharmacologie Clinique, Centre Régional de Pharmacovigilance et de Renseignement sur les Médicaments, CHU de Poitiers2 rue de la MilétriePoitiers86021France

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Abstract

Depression is a complex disorder with heterogeneous clinical anomalies whose neurobiological understanding still remains unclear. Medications have been implicated as potential causes of depression but for many of them, data are controversial. The present study aims to investigate association bet ween drugs and reports of depression. We used the case/non case method in the French pharmacovigilance database (FPVD) to identify drugs associated with depression. Cases were reports of depression in the FPVD between January 2007 and December 2011. Non cases were all other reports during the same period. Data were expressed as reporting odds ratio (ROR) with their 95% confidence interval. Of the 114 692 reports recorded in the FPVD during the studied period, we identified 474 cases of depression. For the majority of the patients, they were considered as “non serious” (56%) and evolution was favorable (64%). Significant RORs were found for antiepileptics (topiramate, levetiracetam), anti-infective and especially anti-retroviral drugs (efavirenz, emtricitabine, tenofovir, etravirine, raltegravir), interferons and other agents including isotretinoin, methylphenidate, sodium oxybate, varenicline, montelukast, flunarizine, adalimumab, anastrozole. Taking into account the limits of the methodology, the present study described associations with mainly expected drugs belonging to various therapeutic classes but it also found a signal with some anti-retrovirals. On the contrary, we did not find some assumed associations like cardiovascular medications, antimalarial. For most of the drugs, one or more mechanisms were found to explain these depressogenic effects on the basis of animal and human literature. Even if such associations need to be confirmed by further prospective studies, cautions are necessary for many drugs to early detect depressive symptoms.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Résumé – Dépression induite par les médicaments : étude cas/non-cas dans la banque nationale de pharmacovigilance

La dépression est une pathologie complexe, aux signes cliniques hétérogènes et dont les mécanismes neurobiologiques restent encore mal connus. Les médicaments peuvent être à l’origine de dépression mais pour beaucoup d’entre eux, les données sont controversées. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’association entre les médicaments et les notifications de dépression. Nous avons utilisé la méthode cas/non-cas dans la banque nationale de pharmacovigilance (BNPV) afin d’identifier les médicaments associés à la survenue de dépression. Les cas étaient les notifications de dépression enregistrées dans la BNPV entre janvier 2007 et décembre 2011. Les non-cas correspondaient à toutes les autres notifications enregistrées pendant la même période. Les données étaient exprimées par un reporting odds ratio (ROR) avec son intervalle de confiance à 95 %. Sur les 114 692 notifications enregistrées dans la BNPV au cours de la période d’étude, nous avons identifié 474 cas de dépression. Pour la majorité des patients, ils étaient considérés comme non graves (56 %) et l’évolution était favorable (64 %). Des ROR significatifs étaient retrouvés pour des anti-épileptiques (topiramate, lévétiracétam), des anti-infectieux et notamment des antirétroviraux (éfavirenz, emtricitabine, ténofovir, étravirine, raltégravir), des interférons et d’autres molécules incluant l’isotrétinoïne, le méthylphénidate, l’oxybate de sodium, la varénicline, le montélukast, la flunarizine, l’adalimumab et l’anastrozole. En tenant compte des limites liées à la méthodologie, cette étude a décrit des associations avec principalement des médicaments attendus appartenant à des classes thérapeutiques diverses mais il a également été retrouvé un signal avec certains antirétroviraux. A l’inverse, nous n’avons pas retrouvé les associations précédemment décrites avec des médicaments cardiovasculaires ou antipaludéens. Pour la plupart des médicaments, un ou plusieurs mécanismes ont été retrouvés pour expliquer ces effets dépressogènes. Même si ces associations nécessitent d’être confirmées par des études prospectives, des précautions sont nécessaires pour de nombreux médicaments afin de détecter précocement des symptômes dépressifs.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Keywords : depression, drug, adverse drug reaction, case/non case study

Mots clés : dépression, médicament, effet indésirable, étude cas/non cas

Abbreviations : ADR, ADRs, CI, CNS, FDA, FPVD, IFN, MedRA, ROR, SPC, WHO


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Vol 70 - N° 5

P. 425-432 - septembre 2015 Retour au numéro
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