Utilisation des échangeurs de chaleur et d'humidité pour la ventilation artificielle - 01/01/02
Claude Martin : Professeur des Universités, praticien hospitalier
Département d'anesthésie-réanimation, hôpital Nord, boulevard Pierre-Dramard, 13915 Marseille cedex 20 France
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Résumé |
Dans une très grande majorité de cas, l'utilisation d'un échangeur de chaleur et d'humidité (ECH) est suffisante pour réchauffer et humidifier les gaz inspirés au cours de la ventilation mécanique. L'ECH doit être positionné au-dessus de la sonde d'intubation, et changé dès qu'il est sali par les sécrétions bronchiques. En cas d'apparition de sécrétions bronchiques épaisses ou d'atélectasies, le réchauffement et l'humidification sont insuffisants, et l'ECH doit être remplacé par un humidificateur chauffant. Les avantages d'un ECH résident principalement dans sa facilité d'utilisation et son faible coût, et ses inconvénients dans l'augmentation de l'espace mort et des résistances inspiratoires. Les risques d'obstruction des sondes endotrachéales sont très faibles avec les matériaux actuellement utilisés. En réanimation, les ECH peuvent être laissés en place jusqu'à 1 semaine sur un même patient. L'incidence des pneumopathies acquises sous ventilation mécanique et des obstructions de sondes endotrachéales, après 7 jours d'utilisation d'un même ECH, ne diffèrent pas de celles observées après un changement journalier. Un ECH ne peut être utilisé en cas d'hypothermie ou de fistule bronchopleurale.
Mots-clés : échangeur de chaleur et d'humidité, anesthésie, réanimation, ventilation mécanique, humidification des gaz inspirés, réchauffement des gaz inspirés
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