Adénome hypophysaire à prolactine résistant à la cabergoline : à propos d’un cas - 07/09/16
Résumé |
Introduction |
Les adénomes à prolactine sont les tumeurs hypophysaires les plus fréquentes. Le but du traitement est d’obtenir des taux normaux de prolactine afin de diminuer la masse tumorale et de rétablir l’axe gonadotrope. Les agonistes dopaminergiques dont la cabergoline constituent le traitement de référence. Mais certains adénomes peuvent être résistants à ce traitement et se comporter comme des tumeurs agressives. Nous rapportons le cas d’un macroprolactinome résistant à la cabergoline.
Observation |
Patiente âgée de 29ans qui s’est présentée pour un syndrome d’aménorrhée-galactorrhée. Elle ne présentait pas de céphalées ni de troubles visuels. L’examen trouve une galactorrhée provoquée. Le bilan hormonal a révélé une hyperprolactinémie à 219ng/mL, TSH à 0,98mUI/L, FSH à 7mUI/L, LH à 12mUI/mL, œstradiol à 90pg/mL. La GH sous HGPO était inférieure à 0,1ng/mL. L’IRM hypophysaire a montré un adénome hypophysaire à développement intrasellaire de 11mm. La patiente a été mise sous cabergoline à la dose de 1mg par semaine avec une augmentation progressive. Arrivant à la dose de 3mg par semaine, la prolactine était à 243ng/mL avec à l’IRM de contrôle un adénome hypophysaire de 15mm. La patiente a eu un traitement chirurgical par voie trans-sphénoïdale.
Discussion |
La résistance à la cabergoline n’est pas due à une diminution de l’affinité du sous type 2 des récepteurs à la dopamine mais à une baisse de l’expression de ce récepteur [1 ].
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Vol 77 - N° 4
P. 364 - septembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.