Antifungal activity of nucleoside analogues and non-nucleoside reverse transcriptase inhibitors - 04/03/08
S. Mata-Essayag [1],
S. Magaldi [1],
C. Hartung [1],
M.-I. Calatroni [2],
C. Perez [1],
M.-T. Colella [1],
C. Olaizola [1],
A. Rosello [1],
L. Henao [2]
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Activité antifongique des inhibiteurs nucléosidiques et non-nucléosidiques de la transcriptase reverse |
Introduction |
Les mycoses profondes sont endémiques au Venezuela. Malgré cela, la plupart de nos patients infectés par le virus d'immunodéficience humaine (VIH) ne reçoivent pas de traitement antifongique prophylactique. Nous avons observé, chez les patients qui reçoivent un traitement antiretroviral de haute efficacité, surtout des inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase reverse (INTR) ou inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase reverse (INNTR), une diminution des infections fongiques opportunistes (IFO), même avant qu'il y ait une récupération des lymphocytes T CD4. Ces avantages cliniques ne peuvent pas être expliqués seulement par une reconstitution immunitaire, mais peuvent aussi dépendre d'un effet additionnel indépendant.
Objectifs |
Évaluer l'activité in vitro des INTR et INNTR contre Candida sp. et Cryptococcus neoformans.
Méthodes |
La susceptibilité de ces champignons a été testé avec la technique de microdilution du National Comitee for Clinical Laboratory Standards (NCCLS) et avec la technique de diffusion en puits.
Résultats |
Avec les deux méthodes on a trouvé des profils de sensibilité satisfaisants pour Cryptococcus et quelques Candida sp. surtout pour Efavirenz. C'est, à la lumière de nos connaissances, la première fois qu'un profil de sensibilité pour les INTR et les INNTR est rapporté, et suggère que même sans pouvoir expliquer le mécanisme d'action, il pourrait y avoir un effet antifongique indépendant des ces antiretroviraux.
Introduction |
Venezuela is endemic for most of the deep mycoses. The majority of our HIV patients are currently not receiving antifungal prophylactic therapy. Nevertheless, in our HIV patients with HAART treatment, consisting mainly of nucleoside reverse transcriptase inhibitors (NRTIs) or non-nucleoside reverse transcriptase inhibitors (NNRTIs), we observed a decreasing trend of opportunistic fungal infections (OFIs), even before recovery of CD4+ cell count was achieved. These clinical benefits may not only be explained by immune reconstitution, but might also depend on an additional independent effect.
Purpose, Materials and Methods |
To asses in vitro antifungal activities of NRTIs or NNRTIs against Candida sp. and Cryptococcus neoformans, we decided to carry out susceptibility testing using the NCCLS broth microdilution test and well diffusion test (WD).
Results |
In the present study both methods — the NCCLS broth microdilution test and the WD method — yielded a satisfactory distribution of susceptibility patterns in Cryptococcus and some Candida sp., mainly for Efavirenz.
Conclusions |
As far as we know this is the first time that any antifungal susceptibility patterns have been reported, and we strongly suggest that, whatever the source and mechanisms, there might be an antifungal effect of NNRTIs and NRTIs.
Mots clés :
Inhibiteurs nucleosidiques de la transcriptase reverse (INTR)
,
Inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase reverse (INNTR)
,
Sensibilité
,
Candida sp. Cryptococcus neoformans
Keywords: Nucleoside reverse transcriptase inhibitors (NRTIs) , Nonnucleoside reverse transcriptase inhibitors (NNRTIs) , Susceptibility , Candida spp , Cryptococcus neoformans
Plan
© 2004 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 14 - N° 3
P. 123-128 - septembre 2004 Retour au numéro
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