Les biomarqueurs dans l’asthme - 19/12/16
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Résumé |
Il est licite d’évaluer la pertinence de la recherche destinée à identifier des biomarqueurs et à les confronter à la routine clinique. Au-delà de l’effet de mode, le développement actuel de biomarqueurs dans toutes les pathologies est probablement lié aux progrès considérables des sciences cliniques et biologiques, les plateformes biologiques et les biobanques s’étant appuyées sur des capacités nouvelles à constituer des bases de données longitudinales robustes sous formes de registres ou de cohortes. Le plus délicat, si étrange que cela puisse paraître, reste de poser la bonne question, c’est-à-dire de correctement identifier pour quelle zone de la problématique clinique posée par la pathologie un biomarqueur pourrait être utile. Les spécificités de l’asthme, en tant que maladie chronique, semblent effectivement indiquer qu’il existe de réels besoins non couverts. La variabilité dans le temps, la chronicité, la faiblesse des arguments diagnostiques, et l’hétérogénéité de la présentation clinique impliquent effectivement de disposer d’aides supplémentaires diagnostiques et pronostiques, potentiellement pour l’aide à la prise en charge et l’ajustement thérapeutique, mais aussi pour l’identification phénotypique et/ou endotypique déjà utilisée dans les premières initiatives de médecine personnalisée. Dans l’asthme, le volume expiré maximal pendant une seconde (VEMS) est un biomarqueur disponible depuis longtemps, et on peut raisonnablement penser qu’il couvre déjà d’assez nombreux secteurs. Aussi, il semble opportun d’identifier les caractéristiques nécessaires pour qu’un biomarqueur puisse voir le jour dans l’asthme, ceux dont on dispose déjà, et identifier les méthodes potentielles pour en mettre de nouveaux en évidence. Pour cela, nous proposons une revue de la littérature récente sur le sujet.
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Identifying new biomarkers in asthma is attractive but requires assessing their relevance and their reliability to clinical practice. Beyond fashion, the improvement in identification of new candidate biomarkers benefited of scientific and biologic progresses, biobanks and platforms robustly backed on longitudinal cohorts and registries. Paradoxically, the main issue is now to stress up the good question, in other words to correctly characterize the unmet needs in asthma that might benefit of a biomarker. Chronicity, variability, weakness of diagnostic tools and the heterogeneity of the disease are features of asthma claiming for identifying new biomarkers. Unmet needs in asthma encompass areas such as diagnosis, prognosis, management and follow-up, therapeutic guidance and phenotypic/endotypic identification. FEV1 is an available biomarker largely tested in asthma worth in most of these areas. Albeit, mandatory features required for a new biomarker to emerge, pro/con debates on those already existing and currently used methods for identifying new ones are worth explorations. We reviewed and summarized the current literature focusing biomarkers in asthma.
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Vol 45 - N° 11
P. 1019-1029 - novembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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