Le diagnostic de la tuberculose génitale chez l’homme est difficile, les examens complémentaires doivent palier aux insuffisances de la clinique.

Patient âgé de 45 ans, infirmier de profession présente une épididymite depuis 4 mois rebelle à toute thérapeutique.

Le patient ne rapporte aucune notion de rapport sexuel suspect, les sérologies HIV et hépatite sont négatives. IDR a la tuberculine 20mm, dosage du quantiféron positif, l’instauration d’une chimiothérapie antituberculeuse pendant 6 mois avec association triple RHZ pendant 2 mois suivi d’une association double RH pendant 4 mois, au terme du traitement disparition de tous les signes cliniques et radiologiques.

Au niveau génital, la tuberculose peut entraîner une épididymite qui est dans la majorité des cas peu douloureuse donc difficile à détecter. La tuberculose urogénitale est souvent grave car dépistée tardivement et l’atteinte est le plus souvent bilatérale. Si elle n’est pas traitée rapidement, elle peut conduire à une insuffisance rénale voire à d’autres complications.