To evaluate the efficacy and safety of pelvic irradiation combined systematic chemotherapy in patients with locally advanced (cT3–T4 and/or cN+) rectal cancer and synchronous unresectable distant metastases.

A total of 76 eligible patients who received pelvic radiotherapy and concurrent capecitabine-based chemotherapy were retrospectively reviewed. Patients survival curves were constructed using the Kaplan-Meier method, and a multivariate analysis was performed to identify independent prognostic factors.

Most of the adverse events were mild during the period of combined chemoradiotherapy. Twenty-two patients experienced resection of primary tumour and 16 patients underwent radical surgery of all lesions. Only five patients had pelvic progression during the follow-up period. The median progression-free survival and median overall survival were 13 and 30 months, respectively. Radical surgery of all lesions following chemoradiotherapy was found to be an independent prognostic factor according to multivariate analysis.

Pelvic irradiation combined with systematic chemotherapy in patients with locally advanced rectal cancer and synchronous unresectable distant metastases is effective and tolerable, both for pelvic and distant control. A curative resection following chemoradiotherapy was associated with prolonged survival.

Évaluer l’efficacité et l’innocuité de l’irradiation pelvienne associée systématiquement à une chimiothérapie chez des patients atteints de cancer du rectum localement évolué (de stade cT3–T4 et/ou avec atteinte ganglionnaire) et de métastases à distance résécables synchrones.

Les dossiers de 76 patients éligibles qui ont reçu une radiothérapie pelvienne et simultanément une chimiothérapie à base de capécitabine ont été revus rétrospectivement. Les courbes de survie ont été construites en utilisant la méthode de Kaplan-Meier et une analyse multifactorielle a été réalisée pour identifier les facteurs pronostiques indépendants.

La plupart des événements indésirables n’étaient pas sévères au cours de la période de chimiothérapie concomitante. Vingt-deux patients ont eu une résection de la tumeur primitive et 16 patients une chirurgie radicale de toutes les lésions. Seuls cinq patients ont été atteints d’une progression pelvienne pendant la période de suivi. La survie sans progression et la survie globale médianes étaient respectivement de 13 et 30 mois. La chirurgie radicale de toutes les lésions après la chimioradiothérapie s’est avérée un facteur pronostique indépendant selon l’analyse multifactorielle.

L’irradiation et une chimiothérapie systématique chez les patients atteints d’un cancer rectal localement évolué et de métastases à distance résécables synchrones est efficace et bien tolérée, à la fois en termes de contrôle du pelvis et à distance. Une résection à visée curative après la chimioradiothérapie était associée à une longue survie.