Réaction adrénergiques lors des épisodes de somnambulisme ou de terreurs nocturnes : l’œuf ou la poule ? - 25/02/17
Résumé |
Objectif |
Pour comprendre la cause des réveils en N3 chez les patients avec somnambulisme ou terreur nocturne (SW/ST), nous avons recherché si la réaction autonomique précédait ou accompagnait ces éveils en N3.
Méthodes |
Chez 20 adultes avec SW/ST et 20 témoins sans parasomnie, la fréquence cardiaque et l’amplitude de l’onde de pouls ont été mesurées battement par battement pendant les 10 battements précédant et les 15 battements succédant au début de l’éveil moteur en N3. La fréquence et l’amplitude respiratoire avant et après le réveil en N3 ont été mesurées.
Résultats |
Chez les patients avec SW/ST, lors des 105 réveils en N3, la fréquence cardiaque augmentait de 14–22 %, l’amplitude de l’onde de pouls baissait de 50–80 % (indiquant une vasoconstriction majeure), la ventilation était triplée. Notamment, la tachycardie et la vasoconstriction débutaient 4 secondes avant (et non après) le réveil moteur. Le même profil était observé, à un moindre degré, lors des 38 réveils en N3 des témoins. Les éveils confusionnels en N3 étaient associés à une tachycardie, vasoconstriction et polypnée plus marquées que les éveils calmes en N3, avec la même augmentation graduelle du pouls et de la vasconstriction avant l’éveil.
Conclusion |
La réaction adrénergique précède de 4 secondes le réveil en N3, suggérant qu’un élément alertant pendant le sommeil (peut-être un contenu mental préoccupant ou trop intense) cause l’éveil en N3.
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Vol 14 - N° 1
P. 52 - mars 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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