La diminution de la puissance des bandes delta, thêta et sigma de l’EEG de sommeil est associée au troubles cognitifs légers chez les sujets âgées - 25/02/17
Résumé |
Objectif |
Identifier les facteurs de risque précoces basés sur la puissance de l’activité de l’EEG de sommeil associés à l’apparition de plaintes isolées de mémoire ou de troubles cognitifs légers liés au vieillissement.
Méthodes |
Recrutés au sein de la cohorte MEMENTO suivie par le CMRR de Bordeaux. Ces derniers ont été appariés en âge et sexe avec des témoins n’ayant aucune plainte mnésique. Les participants ont effectué deux nuits consécutives d’enregistrement polysomnographique du sommeil (PSG). La puissance spectrale absolue de l’activité delta, thêta et sigma a été calculée à partir de la dérivation EEG CzOz purifiée au cours des stades de sommeil N2 et N3 (ASEEGA solution) de la deuxième PSG.
Résultats |
Vingt-neuf patients (21 femmes, âge=71±7 ans) et 29 contrôles ont été enregistrés. Les résultats de la régression logistique montrent qu’une diminution de la bande delta (odds ratio (OR) 1,004, p<0,05), de la bande thêta (OR 1,052, p<0,05) et de la bande sigma (OR 1,411, p<0,05) au cours du sommeil non–R prédit l’apparition de plaintes isolées de mémoire ou de troubles cognitifs chez les sujets âgés. Les variables étaient ajustées en fonction de l’âge, du sexe, de l’indice de masse corporel, du niveau d’éducation et des traitements médicamenteux.
Conclusion |
Cette étude confirme qu’une diminution de l’activité delta, thêta et sigma au cours du sommeil non-R est associé à un risque plus élevé d’apparition de plaintes isolées de mémoire ou de troubles cognitifs légers chez les sujets âgés.
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Vol 14 - N° 1
P. 9 - mars 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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