Pathologie de la charnière cervico occipitale chez l’enfant du malformatif aux tumoral - 09/03/17
, Rachida DafiriRésumé |
Objectifs |
Connaître les particularités radioanatomiques de la charnière cervico-occipitale chez l’enfant. Savoir les principales pathologies de la CCO chez l’enfant.
Matériel et méthodes |
Étude rétrospective de 64 dossiers de pathologie de la CCO sur une durée de 3ans explorés par scanner (23 cas), IRM (21 cas), scanner et IRM (19 cas.)
Résultats |
L’âge moyen est de 8ans avec prédominance masculine. La pathologie recensée était malformative : 55 cas (malformations d’Arnold–Chiari [35 cas], impression basilaire [8 cas], occipitalisation de l’atlas [2 cas], aplasie de l’odontoïde [1 cas], odontoïde mobile [4 cas], luxation congénitale C1-C2 [3 cas], sténose congénitale du trou occipital [1 cas], bloc vertébral C2-C3 [1 cas] tumorale [5 cas], neuroblastome, PNET, maladie d’hodgkin, médulloblastome, épendymome). Pathologie traumatique : 3 cas (fracture de l’odontoïde, fracture de C2, fracture de l’arc postérieur de l’atlas). Pathologie infectieuse : 1 cas (spondylodiscite).
Conclusion |
La pathologie de la CCO chez l’enfant est riche et variée. Elle regroupe des lésions congénitales et acquises. Elle reste cependant dominée par les étiologies malformatives. L’approche diagnostique est basée sur la TDM qui permet une analyse précise des anomalies osseuses. L’IRM offre une meilleure étude des anomalies du névraxe.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 44 - N° 2
P. 81 - mars 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?
