Tolérance à l’exercice et capacité physique des patients atteints d’une ataxie de Friedreich tardive - 11/03/17
, Chantal Verkindt 2, Bruno Lemarchand 3, Dalleau Georges 2, Nicolas Perrot 2, Claude Mignard 4, Ariane Choumert 4Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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Résumé |
Introduction |
La cohorte réunionnaise de l’Ataxies de Friedreich se compose des formes tardives et très tardives de cette pathologie. Leur phénotype clinique se caractérise par l’atteinte du système radiculo-postérieur et spino-cérebelleux.
Objectifs |
Évaluer la tolérance à l’exercice lors d’une épreuve d’effort sur cycloergomètre ainsi que l’équilibre posturale et les capacités neuromusculaires dans un objectif de proposer un programme de reconditionnement à l’effort.
Patients et méthodes |
Les patients atteints d’une ataxie de Friedreich tardive capable de se mettre debout pendant au moins 2minutes ont été inclus. Après examen neurologique avec évaluation par l’échelle FARS, ils ont réalisé un test d’effort sur cycloergomètre afin de mesurer leur pic de consommation d’oxygène (VO2pic) et leur tolérance à l’exercice (ammoniémie et CPK). Ils ont ensuite réalisé une analyse posturographique et une mesure de la force maximale des membres inférieurs et de la préhension.
Résultats |
Quatorze patients ont été inclus (âge : 49±17 ans, taille : 169±12cm, poids : 67±7kg). Le score moyen de FARS était de 25,6±11,9. La VO2pic mesurée sur ergocycle était de 25,4±6,0 mlO2/min/kg pour une puissance maximale atteinte de 100,7±33,8W. L’ammoniémie est passée de 25±10mmol/L avant l’épreuve d’effort à 52±23mmol/L après, les CPK de 152±81 à 170±88mmol/L. La force isométrique des membres inférieurs était de 379±108N et la force de préhension maximale de 33±13kg.
Discussion |
Les capacités maximales aérobies restent satisfaisantes sans augmentation pathologique des marqueurs métaboliques musculaires. La VO2pic est comparable à un français moyen très sédentaire et reste supérieure au seuil définissant le handicap (18ml/min/kg). L’évaluation des variables relatives aux capacités physiques est relativement faible et oriente les besoins de rééducation vers les fonctions d’équilibre postural et le reconditionnement à l’effort.
Conclusion |
Cette étude a permis de caractériser les capacités physiques et la tolérance à l’effort des patients atteints d’Ataxie de Friedreich tardive pour permettre de proposer des programmes de rééducations adaptés.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Ataxie de Friedreich tardive, Tolérance à l’effort, Capacités physiques
Plan
Vol 173 - N° S2
P. S176-S177 - mars 2017 Retour au numéro
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