Sensitive and simple ecotoxicological bioassays like seed germination and root elongation tests are commonly used to evaluate the phytotoxicity of waste and industrial discharge waters. Although the tests are performed following national and international standards, various parameters such as the number of seeds per dish, the test duration or the type of support used remain variable. To be able to make a correct comparison of results from different studies, it is crucial to know which parameter(s) could affect ecotoxicological diagnosis. We tested four different control waters and three seed densities. No significant differences on either germination rate or root elongation endpoints were shown. Nevertheless, we found that the four lettuce cultivars (Appia, batavia dorée de printemps, grosse blonde paresseuse, and Kinemontepas) showed significantly different responses when watered with the same and different metal-loaded industrial discharge water. From the comparison, it is clear that a differential sensitivity scale occurs among not just species but cultivars.

Les bio-essais écotoxicologiques simples comme les tests de germination et d’élongation sont fréquemment utilisés pour évaluer la phytotoxicité de rejets industriels. Si ces tests sont réalisés selon des standards nationaux et internationaux, de nombreux paramètres (nombre de graines, durée du test, type de support…) varient. Afin de comparer correctement les résultats tirés de différentes études, il est indispensable de savoir précisément quel(s) paramètre(s) pourrai(en)t affecter le diagnostic écotoxicologique. Nous avons testé quatre eaux de contrôle et trois abondances de graines : aucune différence significative du taux de germination ou d’élongation des plantules n’a été mise en évidence. Néanmoins, nous avons montré que les quatre variétés de laitue testées (Appia, batavia dorée de printemps, grosse blonde paresseuse and Kinemontepas) présentaient des différences de réponse écotoxicologique, après avoir été mises en contact avec le même rejet industriel. Il apparaît clairement que les différences de sensibilité sont interspécifiques, mais également intraspécifiques.