Symptomatic lower-limb giant-cell arteritis: Characteristics, management and long-term outcome - 28/04/17
Summary |
Objective |
To describe characteristics and long-term outcomes of the rare symptomatic lower-limb giant-cell arteritis (LL-GCA).
Methods |
Retrospective analysis of 8 patients (6 women; mean±SD age, 63.6±10.9 years; follow-up, 137.3±57.3 months).
Results |
Four patients satisfied≥3 American College of Rheumatology (ACR) GCA-classification criteria; 4 had<3 criteria and histological LL-GCA proof or associated typical upper-limb involvement. Patients had 2.1±1.1 vascular risk factors. Bilateral and rapidly progressive arterial claudication was the first LL sign; 2 had rest ischemia. Imaging-visualized most-to-least frequent inflammatory lesion localizations were: superficial femoral, popliteal, tibiofibular trunk, posterior tibial arteries. All received corticosteroids for 132±76.2 months; 2 required immunosuppressive agent adjunction. Only 3 required 1–6 revascularizations: twice during the first month post-diagnosis and twice later. Thromboendarterectomy and endovascular procedures did not work while bypasses were successful. LL-claudication regressed for 7 (10.5±12.1 months) and disappeared for 5 (16.8±9.8 months). Three patients stopped corticosteroids (26–90 months), 1 restarted 45 months later. Every patient relapsed once (23.9±26.7 months, mean corticosteroid dose: 0.28±0.30mg/kg/day). LL-GCA caused only 1 of the 4 deaths.
Conclusion |
Symptomatic LL-GCA attributable long-term mortality seems to be low despite frequent relapses and corticosteroid-dependence.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectif |
Décrire les caractéristiques et l’évolution à long terme d’une forme rare de maladie de Horton, l’atteinte symptomatique des artères de membres inférieurs (MI).
Méthode |
Analyse rétrospective de 8 patients (6 femmes ; âge moyen, 63,6±10,9 ans ; suivi moyen, 137,3±57,3 mois).
Résultats |
Quatre patients avaient≥3 critères de la classification de l’American College of Rheumatology pour l’artérite gigantocellulaire ; 4 avaient<3 critères mais une preuve histologique sur une artère de membre inférieur ou une atteinte typique associée des artères de membres supérieurs. Le nombre moyen de facteurs de risque vasculaire était de 2,1±1,1 par patient. Le premier signe d’atteinte des MI était une claudication bilatérale et rapidement progressive avec signes d’ischémie de repos pour 2 d’entre eux. Les localisations étaient, par ordre de fréquence décroissante, l’artère fémorale superficielle, l’artère poplitée, le tronc tibiofibulaire et l’artère tibiale postérieure. Tous les patients ont été traités par corticoïdes pendant 132±76,2 mois et 2 ont nécessité l’adjonction d’un immunosuppresseur. Trois patients ont nécessité une à 6 revascularisations soit pendant le premier mois post-diagnostic (2 patients) soit plus tard (2 patients). Les thrombo-endartériectomies et les procédures endovasculaires ont échoué à l’inverse des pontages. La claudication des MI a régressé pour 7 patients (10,5±12,1 mois) et a disparu pour 5 (16,8±9,8 mois). Trois patients ont pu arrêter les corticoïdes (26–90 mois) avec reprise pour l’un d’eux 45 mois plus tard. Chaque patient a rechuté (délai 23,9±26,7 mois, dose moyenne de corticoïdes de 0,28±0,30mg/kg/jour). Quatre patients sont décédés dont seulement un de l’atteinte des artères de MI.
Conclusion |
La mortalité à long terme attribuable à l’atteinte symptomatique des artères de MI, liée à une maladie de Horton, semble être faible bien que cette entité soit marquée par une corticodépendance et de fréquentes rechutes.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Giant-cell arteritis, Peripheral arterial disease, Medical management, Revascularization, Outcome
Mots clés : Maladie de Horton, Artérite des membres inférieurs, Traitement médical, Revascularisation, Résultats
Plan
Vol 42 - N° 3
P. 148-156 - mai 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.