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Le syndrome d’hyperstimulation ovarienne après stimulation par hMG hautement purifiée dans le cadre de la fécondation in vitro : étude observationnelle SHOview - 18/05/17

Doi : 10.1016/j.gofs.2017.03.004 
P. Barrière a, D. Dewailly b, , A. Duhamel c, V. Gayet d
a CHU de Nantes, 44093 Nantes, France 
b Gynécologie endocrinologie et médecine de la reproduction, hôpital Jeanne-de-Flandre, Lille university hospital, 2, avenue Oscar-Lambret, 59037 Lille cedex, France 
c Pharmacie et santé publique–plateforme d’aide méthodologique, hôpital Jeanne-de-Flandre, Lille university hospital, 59037 Lille, France 
d Groupe hospitalier Cochin-Saint-Vincent-de-Paul, 75014 Paris, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Objectif

L’incidence et la sévérité du syndrome d’hyperstimulation ovarienne (SHO) en France restent mal connues.

Méthodes

Étude prospective observationnelle multicentrique (23 centres français de PMA) d’une cohorte de 421 femmes traitées par hMG hautement purifiée (HP-hMG) pour le premier ou second cycle de FIV avec ou sans ICSI et dont l’âge était compris entre 18 et 36 ans. L’objectif principal était d’évaluer l’incidence du SHO modéré à sévère au sein de cette cohorte.

Résultats

À l’inclusion, 172 patientes (40,9 %) étaient considérées à risque de SHO par les médecins. Les principales mesures de minimisation du risque reposaient sur la dose initiale de HP-hMG et le choix du protocole. À la fin du suivi (4 mois en moyenne), le taux de SHO modéré à sévère était de 2,4 % (intervalle de confiance à 95 % : 1,1–4,3 %) pour le cycle de FIV étudié. Les cas de SHO étaient d’intensité sévère pour 3 patientes (0,7 %) et modérée pour 7 patientes (1,7 %).

Conclusion

Ce taux de SHO après FIV se situe à la limite inférieure des incidences de SHO rapportées dans la littérature. Cette étude apporte des données épidémiologiques rassurantes sur la fréquence du SHO chez des femmes à risque. Les mesures de minimisation du risque de SHO prises par les médecins ont pu contribuer à cette faible incidence.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Objective

Data on the incidence and severity of ovarian hyperstimulation syndrome (OHSS) in France are limited.

Methods

Prospective observational multicentric study (23 French centers of IVF) in a cohort of 421 women treated with highly purified hMG (HP-hMG) for the first or second cycle of IVF with or without ICSI. The primary objective was to assess the incidence of moderate to severe OHSS in this cohort.

Results

At inclusion, 172 patients (40.9%) were considered at risk of OHSS by the physicians. The main measures for risk minimization taken by the physicians rested on initial dose of HP-hMG and protocol choice. At the end of the follow-up (4 months in average), the rate of OHSS moderate to severe was 2.4% (confidence interval 95%: 1.1–4.3%) for the studied IVF cycle. OHSS was severe for 3 women (0.7%) and moderate for 7 women (1.7%).

Conclusion

This rate of OHSS after IVF is at the lower limit of the rates reported in the literature for OHSS. This study brings reassuring epidemiological data on the rate of OHSS in women at risk. The measures taken by the physicians to minimize the risk of OHSS could have contributed to this low incidence.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Fécondation in vitro, Hyperstimulation ovarienne contrôlée, Syndrome d’hyperstimulation ovarienne, HP-hMG

Keywords : In vitro fertilization, Controlled ovarian hyperstimulation, Ovarian hyperstimulation syndrome, HP-hMG


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Vol 45 - N° 5

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