En quels termes se pose la distinction axonal/démyélinisant du point de vue pratique de l’EMG ? - 02/06/17
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Résumé |
Distinguer les processus physiopathologiques affectant primitivement la myéline ou l’axone constitue un enjeu important pour l’enquête étiologique et la prise en charge thérapeutique des neuropathies. La distinction n’est pas évidente du fait que toute neuropathie, quel que soit le processus en cause, est susceptible de s’accompagner d’une dégénérescence axonale. En pratique, nous proposons que l’examen électromyographique (EMG) d’une neuropathie vise deux objectifs successifs :
– apprécier le degré de perte axonale (en se basant sur la réduction d’amplitude des réponses motrices et sensitives, ainsi que sur les anomalies des tracés EMG) ;
– chercher des anomalies électrophysiologiques supplémentaires permettant de reconnaître si la perte axonale est secondaire à une démyélinisation primitive.
La distinction se pose en termes différents selon les anomalies ainsi mises en évidence. Des altérations de conduction multifocales renvoient en premier lieu à des processus démyélinisants, bien que des dysfonctions axonales puissent en être à l’origine. L’évolution permet de reconnaître les secondes à leur récupération rapide. D’autres neuropathies se caractérisent par un ralentissement de conduction homogène. De nombreux critères ont été proposés dans la littérature pour déterminer à partir de quels seuils considérer qu’une vitesse basse est le fait d’une démyélinisation ou la conséquence d’une perte d’axones rapides. Nous proposons une règle simple, fondée sur un argument physiologique : les fibres motrices les plus fines d’un nerf normal conduisant à des vitesses environ 40 % en dessous de celles des fibres les plus rapides, on peut retenir des vitesses inférieures à 36m/s aux membres supérieurs, 32m/s aux membres inférieurs, comme signes de démyélinisation. En revanche, des vitesses supérieures peuvent être le fait d’une perte axonale et amènent à conclure par défaut à un processus axonal [1 ].
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Axonal, Démyélinisant, EMG
Plan
Vol 47 - N° 3
P. 201-202 - juin 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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