Impact de l’hypothermie contrôlée au cours de l’encéphalopathie anoxo-ischémique sur la valeur pronostique de l’EEG standard - 02/06/17
, Philippe Boileau b, Madeleine Valuet a, Amin Mnari b, Arnlod Careyron a, Olivier Heinzlef aRésumé |
L’objectif de cette étude est d’évaluer l’impact de l’hypothermie sur la valeur pronostique de l’EEG standard de longue durée au cours de l’encéphalopathie anoxo-ischémique [1]. À travers une étude rétrospective déroulée au centre hospitalier de Poissy durant la de janvier 2013 à mars 2017, 17 nouveau-nés à terme présentant une EAI modéré à sévère ont été colligés dans le cadre d’un protocole hypothermie contrôlée avec réalisation d’EEG longue durée durant la procédure. Les tracés ont été réinterprétés d’une façon aveugle et classés selon la classification française [2]. L’étude de la valeur pronostique de l’EEG a été réalisée en calculant la sensibilité et la spécificité. La corrélation entre les variables a été étudiée au moyen du test Chi2 avec un p significatif<0,5. Un tracé de fond type 4 au cours des premières 24h était prédictif de survenue de décès ou la persistance de séquelles majeures (sensibilité : 100 %, spécificité : 83 %). La persistance d’un tracé de type discontinu avant réchauffement était prédictif d’une mauvaise évolution (sensibilité : 71,4 %, spécificité : 80 %). Par contre, un tracé de type 1 ou 2 prédit une bonne évolution neurologique (sensibilité : 80 %, spécificité : 85,9 %). La normalisation du tracé à j7 de vie était peu prédictif d’une bonne évolution (sensibilité : 30 %, spécificité : 66,67 %). L’évolution à moyen terme était corrélée à l’enregistrement de crise au cours du premier EEG (p=0,36) et la persistance d’anomalies paroxystiques à j3 (p=0,43). En conclusion, l’EEG à j1 de l’hypothermie et avant réchauffement sont un bon indicateur pronostique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Encéphalopathie anoxo-ischémique, EEG, Hypothermie
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Vol 47 - N° 3
P. 202 - juin 2017 Retour au numéro
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