Mines antipersonnel - 01/01/00
Hôpital Américain de Paris, 63, boulevard Victor-Hugo, 92200 Neuilly-sur-Seine France
Hôpital d'instruction des Armées Percy, 92140 Clamart France
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Résumé |
Partout où il y eut des conflits depuis la Deuxième Guerre mondiale, les mines terrestres antipersonnel ont été largement utilisées. La poursuite, ou hélas même l'issue de ces affrontements, en ont laissé en place des millions.
Armes sournoises, elles sont destinées à mutiler le pied qui déclenche par pression leur mécanisme. Bien que miniaturisées, les mines modernes, en raison de la puissance des explosifs, créent d'emblée des lésions d'amputation traumatique par arrachement de segments de membre. La violence de l'explosion n'a pas que des effets locaux : les lésions abdominothoraciques, vasculaires ou céphaliques létales sont fréquentes.
Si le traitement de ces amputations traumatiques doit répondre en urgence aux principes de la chirurgie de guerre, les moyens des belligérants, des équipes soignantes locales et des organismes humanitaires sont hélas très inégaux. Ainsi, des praticiens peuvent se voir amenés à faire des choix thérapeutiques plus réalistes qu'idéaux. Mais quelle que soit l'origine des blessés et quelle que soit la qualité du traitement proposé en urgence ou au stade des séquelles, l'explosion d'une mine aboutit toujours à une mutilation majeure et particulièrement injuste quand elle frappe la population enfantine.
Mots-clés : mines antipersonnel, « pied de mine », chirurgie de guerre, amputation traumatique
Plan
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