Évaluation de la morbidité des traitements antiagrégants et anticoagulants lors de la photo-vaporisation prostatique par laser Greenlight selon leur management périopératoire - 07/11/17
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Résumé |
Objectifs |
La photo-vaporisation prostatique (PVP) par laser Greenlight pour l’HBP permet de traiter les patients symptomatiques sous antiagrégants (AAG) et anticoagulants (ATC). Le management périopératoire de ces traitements est difficile et peu d’études ont évaluer leur impact spécifique sur la morbidité périopératoire. L’objectif de l’étude était d’évaluer la morbidité de la PVP chez les patients sous AAG ou ATC.
Méthodes |
Une base de données prospective bicentrique incluait l’ensemble des patients sous AAG ou ATC ayant eu une PVP. Était reporté le type de traitement ainsi que la poursuite ou non du traitement en périopératoire. L’analyse portée plus particulièrement sur la morbidité périopératoire définit par le taux de complications selon la classification de Clavien-Dindo, le taux de complications mineures et majeures, et le taux de complications hémorragiques. L’aspirine n’étant quasiment jamais arrêtée dans les centres, les patients uniquement sous aspirine étaient le groupe témoin pour l’évaluation du management périopératoire des différentes molécules.
Résultats |
Cent-quatre-vingt-cinq patients ont été inclus prospectivement. Parmi eux, 121 étaient sous AAG (aspirine ou clopidogrel et dérivés) et 64 sous ATC (AVK ou NACO). L’analyse globale comparant les patients sous AAG et les patients sous ATC ne retrouvait pas de différence entre les groupes concernant les complications globales et hémorragiques postopératoires (Tableau 1). La comparaison du groupe aspirine poursuivie vs clopidogrel et dérivés poursuivis ou non retrouvait plus de complications majeures (p=0,03) et hémorragiques (p=0,04) dans le groupe clopidogrel. En revanche, la comparaison entre aspirine poursuivie et anticoagulants ne retrouvait pas de différence qu’ils soient arrêtés ou pas (Tableau 1).
Conclusion |
Le clopidogrel et ses dérivés sont les seuls à avoir un impact sur le risque de complications majeures et hémorragiques au décours d’une PVP qu’ils soient arrêtés ou pas. Les anticoagulants qu’ils soient arrêtés ou non n’augmentent pas la morbidité postopératoire comparativement à l’aspirine. Une étude prospective de forte puissance sur ces différentes molécules est nécessaire pour confirmer ces résultats.
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Vol 27 - N° 13
P. 733-734 - novembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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