IRM du labyrinthe membraneux - 01/01/96
Hôpital Saint-Antoine, service de radiologie (Pr JM Tubiana), unité neuro-ORL, 184, rue du Faubourg-Saint-Antoine, 75012 Paris France
Résumé |
Jusqu'à ces dernières années, la tomodensitométrie (TDM) était la méthode de choix pour l'étude de l'oreille interne et du conduit auditif interne (CAI), sa résolution spatiale permettant une très bonne approche anatomique du labyrinthe osseux et de ses pathologies traumatiques, dysplasiques, malformatives, ou tumorales . Dès le milieu des années 1980, l'IRM (imagerie par résonance magnétique) s'est montrée supérieure à la TDM grâce à sa résolution en contraste dans l'analyse du CAI et la détection des neurinomes de l'acoustique . Enfin depuis les années 1990, l'intérêt de l'IRM pour la détection des anomalies du labyrinthe membraneux (LM) n'a fait que croître [14]. Ainsi, ont été rapportés des rehaussements de signal du labyrinthe [2] et du nerf facial, après injection de gadolinium.
Les progrès récents de la technologie en IRM ont permis une meilleure approche du LM. Cette étude nécessite l'obtention conjointe de coupes fines jointives, en pondération T2 où les liquides endo- et périlymphatiques (E/P) sont en hypersignal (blancs) et en pondération T1 sans et après injection de gadolinium où les liquides E/P sont de signal intermédiaire. Ces séquences cherchent une anomalie spontanée des liquides E/P ou un éventuel rehaussement segmentaire ou global, toujours anormal.
Plan
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