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Mansonelloses - 01/01/97

[8-514-A-50]
Bernard Carme : Professeur des Universités, praticien hospitalier, chef de service
Centre hospitalier universitaire (CHU) et unité de formation et de recherche (UFR) de médecine des Antilles et de la Guyane, BP 6006, 97306  Cayenne  Guyane Française
Christian P Raccurt : Professeur des Universités, praticien hospitalier, chef de service
CHU et UFR de médecine d'Amiens, avenue René-Laennec, Salouel, 80054  Amiens cedex 1 France
Article archivé , publié initialement dans le traité EMC Maladies infectieuses

Résumé

Résumé. - Les mansonelloses humaines sont dues à l'une des trois espèces de filaires, peu ou non pathogènes, appartenant au genre Mansonella : Mansonella ozzardi, M perstans et M streptocerca. Des foyers limités existent dans les régions tropicales africaines (M Perstans et M streptocerca) et américaines (M ozzardi, M perstans), ainsi que dans les Caraïbes (M ozzardi).

Strictement humaines (M ozzardi et M perstans) ou communes à l'homme, au gorille et au chimpanzé (M streptocerca), ces filaires sont transmises au cours du repas sanguin de culicoïdes femelles. En Amazonie, M ozzardi est également transmis par des simulies.

Les vers adultes ont leur siège mal défini dans l'organisme humain. Les principales manifestations cliniques sont peu spécifiques, et de caractère allergique. Certains foyers ont des taux de prévalence très élevés, pratiquement tous les habitants pouvant être parasités à l'âge adulte. Cependant, les densités microfilariennes demeurent faibles.

Le diagnostic repose sur la détection des microfilaires sanguicoles apériodiques (M ozzardi, M perstans) ou dermiques (M streptocerca). Les microfilaires de M ozzardi peuvent également être observées lors de biopsies cutanées exsangues. L'hyperéosinophilie est habituelle.

Le traitement est difficile du fait du peu d'efficacité des antifilariens classiques. La diéthylcarbamazine n'agit pas sur M ozzardi, ni sur M perstans, et aurait un effet macrofilaricide sur M streptocerca à doses prolongées. L'ivermectine, en dose unique, s'est montrée active contre M ozzardi mais peu efficace contre M perstans. Le lévamisole, seul ou associé au mébendazole, a montré une certaine efficacité à condition d'être administré au moins pendant 1 mois.

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