Fièvre au décours d’un voyage en zone tropicale - 27/02/18
Fever in the returning traveller from tropical areas
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Résumé |
La fièvre est un motif de consultation fréquent au retour de zone tropicale. Elle pose souvent des problèmes diagnostiques aux cliniciens et biologistes non spécialisés car outre les pathologies infectieuses cosmopolites, elle peut ouvrir des champs étiologiques inhabituels et potentiellement graves. Trois champs doivent être systématiquement explorés : les maladies fébriles « tropicales » (dont certaines peuvent s’exprimer plusieurs mois voire années après le retour), les maladies fébriles cosmopolites mais acquises pendant le séjour tropical (infections urinaires, pneumopathie…) et les maladies fébriles acquises après le retour qui ne peuvent être qu’un diagnostic d’élimination. L’interrogatoire est un élément clé de la démarche étiologique, les signes d’accompagnement et les délais de survenue apportant des éléments déterminants. Le paludisme, essentiellement après un séjour en Afrique subsaharienne, reste une préoccupation constante et impose de rechercher systématiquement et en urgence la présence d’hématozoaires. La biologie non spécifique, et en tout premier lieu l’hémogramme, apporte des éléments d’orientation précieux. À côté des techniques biologiques classiques (examen direct, sérologies…), la biologie moléculaire commence à entrer dans les stratégies diagnostiques de routine. Une bonne communication entre biologistes et cliniciens est indispensable pour que la synergie diagnostique opère dans les meilleurs délais. Beaucoup de ces fièvres « du retour » sont évitables par vaccin, chimioprophylaxie, prévention vectorielle, ou le respect de l’hygiène du quotidien et des précautions conseillées lors des consultations de conseils avant le départ.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Fever is a frequent reason for consultation when returning from tropical areas. It often poses diagnostic problems for clinicians and non-specialist biologists because, in addition to cosmopolitan infectious diseases, it can open up unusual and potentially serious etiological fields. Three fields must be systematically explored : “tropical” febrile illnesses (some of which may be expressed months or even years after return), cosmopolitan febrile illnesses acquired during the tropical stay (urinary tract infections, pneumopathy, etc.) and febrile diseases acquired after the return that can only be a diagnosis of elimination. Interrogation is a key element of the etiological approach, the accompanying signs and the delays of occurrence providing decisive elements. Malaria, mainly after a stay in sub-Saharan Africa, remains a constant concern and requires systematically and urgently looking for the presence of haematozoa. Nonspecific biology, and firstly the hemogram, provides valuable guidance. In addition to classical biological techniques (direct examination, serology, etc.), molecular biology is starting to enter into routine diagnostic strategies. Good communication between biologists and clinicians is essential for the diagnostic synergy to work as quickly as possible. Many of these “return” fevers are preventable by vaccine, chemoprophylaxis, vector prevention, or the respect of daily hygiene and the precautions recommended during travel medicine consultations before departure.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : diagnostic biologique, fièvre, frottis-goutte épaisse, paludisme, zone tropicale
Key words : biologic diagnostic, fever, malaria,, thin-thick smear, tropical area
Plan
Vol 2018 - N° 500
P. 72-80 - mars 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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