Approche du bonheur et de ses composantes en consultation de neurologie générale : pour une amélioration de la prise en charge des patients - 27/03/18
pages | 2 |
Iconographies | 0 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
Introduction |
Le service de neurologie de l’hôpital Saint-Joseph a comme objectif ambitieux une amélioration continue de la prise en charge de ses patients. Ainsi, il nous a semblé intéressant de déterminer l’état de « bonheur » et ses composantes chez nos patients.
Objectifs |
Pour répondre à ces questions, et compte tenu du peu d’informations publiées en neurologie, il a été décidé de mener une enquête pour évaluer le bonheur des patients reçus en consultation et pour déterminer ce que représente, pour eux, le bonheur.
Méthodes |
Deux questions ont été posées par le neurologue à ses patients pendant ses consultations externes : une question fermée « êtes-vous heureux ? », et une question ouverte « pour vous qu’est-ce que le bonheur ? ». Les réponses ont été recueillies en instantané. Les résultats ont été analysés afin de déterminer, s’il existait un lien entre le sentiment de bonheur et le sexe, l’âge ou la pathologie neurologique. Les « représentations » du bonheur ont été classées en catégories : famille/entourage, santé/physique, philosophique/spirituel et socioprofessionnel.
Résultats |
En avril 2017, 121 patients consécutifs ont été questionnés : 45 hommes/76 femmes, d’âge moyen 64,6±19 ans et atteints de diverses pathologies neurologiques. Les patients s’estimaient heureux à 82,5 %, sans aucune différence majeure liée au sexe, à l’âge, ni à la pathologie. Le sentiment de bonheur était lié d’abord à la qualité des relations avec l’entourage pour 35 % des patients, puis à une question plus philosophique ou éthique pour 33 % et à une meilleure santé (ou guérison) pour seulement 16 % des patients.
Discussion |
Ces résultats nous confirment que le sentiment de bonheur est subjectif chez ces patients se disant paradoxalement majoritairement heureux, malgré des affections neurologiques très invalidantes. Une prise en charge globale du patient et de son entourage paraît donc indispensable. Se pose donc la question de ce que peut proposer le neurologue (et les autres intervenants) aux patients et à leurs entourages et quels en seraient les impacts ?
Conclusion |
D’après ces résultats, faisons-nous fausse route en pensant que la guérison ou la meilleure santé est l’attente la plus importante chez nos patients ? Une étude complémentaire est en cours en France, pour confirmer ces résultats et réfléchir à une prise en charge plus adaptée.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Bonheur, Famille, Neurologie générale
Plan
Vol 174 - N° S1
P. S49-S50 - avril 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?