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Identification des cas de cancer de la prostate résistants à la castration et métastatiques dans la base du Système national des données de santé (SNDS) : étude CAMERRA - 22/05/18

Doi : 10.1016/j.respe.2018.04.028 
N. Thurin a, b, , P. Blin a, M. Rouyer a, J. Jové a, M. Gross–Goupil b, T. Haaser b, X. Rébillard c, M.L. Soulié d, C. Capone e, C. Droz–Perroteau a, N. Moore a, b
a Bordeaux PharmacoEpi, Inserm CIC1401, université de Bordeaux, Bordeaux, France 
b CHU de Bordeaux, Bordeaux, France 
c Clinique BeauSoleil, Montpellier, France 
d CHU de Toulouse, Toulouse, France 
e Janssen, Johnson & Johnson, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Objectif

La prise en charge du cancer de la prostate métastatique résistant à la castration (mCRPC) a fortement évolué depuis 2011. L’étude CAMERRA vise à décrire cette évolution via l’identification des cas prévalents de mCRPC dans le SNDS. En l’absence de marqueur direct du mCRPC au sein du SNDS, l’identification des cas nécessite la construction d’un algorithme complexe.

Méthodes

Un algorithme d’identification des patients mCRPC a été construit à partir d’une extraction d’hommes âgés de plus de 40 ans, couverts par le Régime général de l’Assurance maladie, avec un indicateur de cancer de la prostate (ALD, hospitalisations et actes CCAM, médicaments) et disposant d’un historique de soins de cinq ans sans absence de remboursement >1 an. L’identification des mCRPC repose sur la construction de deux indicateurs : la date de première prise en charge des métastases se basant sur des actes spécifiques (radiothérapie, hospitalisations, traitements ciblant les métastases [denosumab, acide zoledronique, radio-isotopes, radiofréquences, etc.], et des traitements spécifiques du mCRPC (acétate d’abiraterone, enzalutamide, docetaxel et cabazitaxel) associés à des actes d’imageries ; la date de résistance à la castration s’appuyant sur les changements entre les séquences de traitements par anti-androgènes et analogues de la LH-RH, les actes chirurgicaux (orchidectomie et pulpectomie) ou la première délivrance d’estramustine ou d’un traitement spécifique du mCRPC. Un patient est considéré comme mCRPC à partir du moment où il dispose d’une date de première prise en charge des métastases et d’une date de résistance à la castration.

Résultats

En 2014, 3192 patients avec un cancer de la prostate ont été identifiés dans l’EGB, parmi lesquels 499 métastatiques et 254 résistants à la castration. Chez ces 3192 patients, 141 ont été identifiés comme ayant un mCRPC. Par extrapolation, 468 142 cancers de la prostate sont attendus dans le SNDS en 2014. Cette estimation concorde avec celle de l’Institut national du cancer (INCa) : 508 699 en 2008. Parmi ces cas prévalents de cancer de la prostate, 20 137 devraient être des mCRPC.

Conclusion

Cette étude préliminaire a permis de construire un algorithme fonctionnel d’identification des mCRPC en tenant compte d’éléments complexes et de leur séquence, permettant une première estimation de la prévalence des mCRPC dans la population française d’après le SNDS. La prise en charge des patients sélectionnés sera par la suite décrite afin de rendre compte de l’évolution du parcours de soin.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Cancer de la prostate, Métastatique, Résistant, Castration


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Vol 66 - N° S4

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