Toxicité immunologique sévère du nivolumab et réponse tumorale prolongée dans le cancer bronchique non à petites cellules - 11/06/18
Résumé |
Introduction |
Le nivolumab est un nouveau traitement pour le cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) en 2e ligne après une chimiothérapie cytotoxique. Des effets indésirables nouveaux sont apparus et sont de type immunologique. Il semblerait que ces toxicités soient associées à une meilleure survie du patient.
Méthodes |
L’objectif de cette étude était de recenser les cas de patients traités par nivolumab pour un CBPNC qui ont dû interrompre ce traitement pour une toxicité immunologique sévère entre juin 2015 et juin 2017, afin de décrire cette population, d’analyser la réponse tumorale et d’évaluer la survie. Il s’agissait d’une étude rétrospective menée avec l’aide du centre régional de pharmacovigilance d’Angers.
Résultats |
Onze patients ont été recensés, dont 54,5 % d’hommes ; 45,5 % des types histologiques étaient des carcinomes épidermoïdes. L’âge moyen à l’initiation du nivolumab était de 68,8 ans. La médiane de durée de réponse était de 5 mois, la médiane de survie sans progression de 9 mois et la médiane de survie globale de 17 mois.
Conclusion |
La présence d’une toxicité immunologique limitante au nivolumab serait associée à une meilleure survie, mais ces résultats restent à confirmer sur une étude comparative.
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Vol 35 - N° 5
P. 586 - mai 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.