Neurinomes de l'acoustique - 01/01/97
Centre hospitalier universitaire de Grenoble, BP 217, 38043 Grenoble , cedex 09 France
Résumé |
En 30 ans, le diagnostic et le traitement des neurinomes de l'acoustique ont fait des progrès extraordinaires. Les potentiels évoqués auditifs (PEA), le scanner et surtout l'imagerie par résonance magnétique (IRM) ont permis le diagnostic précoce de petites tumeurs. La microchirurgie, les nouvelles voies d'abord, les progrès de l'anesthésie et le monitoring du nerf facial ont abaissé la mortalité de près de 30 % à moins de 1 % et permis de conserver une motricité faciale normale dans près de 80 % des cas, toutes tailles confondues, alors que la conservation anatomique du nerf facial était rare il y a 40 ans. La conservation d'une audition normale ou subnormale est même devenue possible pour des tumeurs pouvant aller jusqu'à 2 cm dans l'angle, à condition que le fond du conduit auditif interne ne soit pas atteint. La surveillance ou la radiochirurgie ne peuvent être considérées comme des alternatives que dans des cas sélectionnés.
Tous ces progrès sont nés de l'application de la microchirurgie et de la voie translabyrinthique à l'exérèse des neurinomes de l'acoustique dès 1962 par William House. En obtenant d'emblée les résultats que nous avons cités, il a apporté aux otologistes puis aux neurochirurgiens les raisons d'utiliser les technologies modernes pour aboutir au développement actuel.
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