What drives intentional overdose with non-prescription drugs? A cross-sectional study - 18/08/18
Qu’est-ce qui motive le surdosage intentionnel de médicaments non prescrits ? Une étude transversale parmi
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Highlights |
• | A total of 1348 (57.5%) subjects reported using oral non-prescription drug during the past 90 days before conducting the study. |
• | Almost one-quarter (22%) participants reported taking more than the recommended dose of oral non-prescription drug. |
• | Previous experience, severe symptoms, and the misconception that a high dose would relieve the symptoms faster were among the most common reasons for taking more than the recommended dose of oral non-prescription drug. |
• | There is a need for educational programs to increase awareness among all university students and to motivate them not to use overdosage of oral non-prescription drug. |
Summary |
Background |
Use of overdosage of Non-Prescription Drugs (NPD) among university students is a serious public health issue. However, there are no extensive studies that measured the prevalence of taking more than the recommended dose of NPD and/or identified the risk associated with this behavior among university students.
Objectives |
This study was undertaken to assess the prevalence and associated risks of self-overdosage with NPDs in university students in United Arab Emirates (UAE).
Methods |
A cross-sectional survey-based study was conducted from January to April 2014, among 2875 students in three randomly selected universities. A structured and validated questionnaire was used to collect the responses of the students. SPSS version 20 was used to analyze the data.
Results |
Out of 2875 students, only 2355 surveys were fully answered, returned back and included in the present study. Of 2355, more than half (1348; 57.2%) the participants reported using Oral NPD (ONPD) in the past 90 days before conducting the study and were asked to complete the survey. Only 290 (22%) of a total 1348 participants reported taking more than the recommended dose of ONPD in the previous three months before conducting the study. Analgesic/antipyretic (223, 16.5%) and anti-allergic (67, 4.9%) drugs were more than other classes of the ONPD, reported to be taken in a dose, more than the recommended dosage. The most common justifications for taking more than the recommended dose of ONPD among respondents were severe symptoms (6%), the belief that the recommended dose would not be sufficient to relieve the symptom (5%), the belief that a stronger dose would relieve the symptoms faster (11%), and previous experience (4%). Our results identified three risk factors for taking more than the recommended dose of NPD. High frequently drug-users of daily use (OR=3.494, 95% CI: 1.677–7.279) (P<0.001), and students from non-medical colleges had higher odds of taking more than the recommended dosage as compared to students from medical colleges (OR=1.486, 95% CI: 1.060–2.085, P-value<0.05). Furthermore\re, participants with a poly-pharmacy behavior had higher odds of taking overdosage of ONPD than single NPD users (OR=1.918, 95% CI: 1.440–2.555) (P<0.001).
Conclusion |
There are a sizable proportion of university students that use overdosage of NPD, but it is more serious issue when it comes to non-medical student. There is a need for educational programs designed to increase awareness among all university students and to motivate them not to use overdosage of NPD. Further studies are also required to investigate additional explanatory variables that could influence the practice of overdosage with NPD.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Contexte |
Le surdosage de médicaments non prescrits (MNP) parmi les étudiants universitaires est un sérieux problème de santé publique. Malgré cela, il n’existe pas d’études extensives qui mesurent la prévalence de prendre une dose de MNP supérieure à celle recommandée, et/ou qui identifient le risque associé à ce comportement parmi les étudiants universitaires.
Objectifs |
Cette étude a été mené afin d’évaluer la prévalence ainsi que les risques associés au surdosage personnel des MNP parmi les étudiants universitaires aux Emirats Arabes Unis (EAU).
Méthodologie |
Une étude transversale basée sur des sondages a été conduite de janvier jusqu’en avril 2014, incluant 2875 étudiants de trois universités émiriennes sélectionnées de façon aléatoire. Un questionnaire structuré et validé, a été utilisé pour collecter les réponses des étudiants. Le logiciel SPSS version 20 a été utilisé pour analyser les données.
Résultats |
D’un total de 2875 étudiants, seulement 2355 questionnaires ont été dûment remplis, retournés et inclus dans l’étude présente. De 2355, plus que la moitié (1348 ; 57,2 %) des participants ont reporté avoir utilisé de médicaments oraux non prescrits (MONP) dans les 90jours qui précèdent l’étude et le remplissage du questionnaire. Seulement 290 (22 %) d’un total de 1348 participants ont reporté prendre une dose de MONP supérieure à la dose recommandée et ceci dans les trois mois qui précèdent l’étude. Les médicaments analgésiques/antipyrétiques (223, 16,5 %) et antiallergiques (67, 4,9 %) étaient plus que les autres classes des MONP à être consommés à des doses supérieures à celles recommandées. Les justifications les plus communes de prendre des doses supérieures de MONP parmi les participants étaient la présence de symptômes sévères (6 %), la croyance que la dose recommandée ne sera pas suffisante pour soulager les symptômes (5 %), la croyance qu’une dose plus forte pourrait soulager les symptômes plus rapidement (11 %), et d’expériences précédentes (4 %). Nos résultats ont identifié trois facteurs de risque de prendre une dose de MNP supérieure à celle recommandée. Les utilisateurs très fréquents de médicaments à base quotidienne (OR=3,494, IC 95 % : 1,677–7,279) (p<0,001), ainsi que les étudiants de collèges non médicaux avaient des chances plus élevée de prendre des doses de MNP supérieures aux doses recommandées par comparaison aux étudiants de collèges médicaux (OR=1,486, IC 95 % : 1,060–2,085, valeur de p<0,05). De plus, les participants avec un comportement de polyp-harmacie avaient des chances plus élevées de prendre des surdoses de MNP par comparaison aux utilisateurs uniques de MNP (OR=1,918, IC 95 % : 1,440–2,555) (p<0,001).
Conclusion |
Une proportion importante d’étudiants universitaires prend des surdosages de MNP, mais le problème est plus sérieux lorsque l’on considère les étudiants de collèges non médicaux. Des programmes éducationnels qui renforcent la sensibilisation parmi les étudiants universitaires et les motivent à ne plus utiliser des surdosages de MNP sont nécessaires. Des études supplémentaires sont également requises pour explorer d’autres variables explicatives qui pourraient influencer la pratique du surdosage avec les MNP.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Oral non-prescription drugs, Overdosage, University students, Cautious drug use, United Arab Emirates
Mots clés : Médicaments oraux non prescrits, Surdosage, Étudiants universitaires, Utilisation prudente de médicaments, Emirats Arabes Unis
Plan
Vol 76 - N° 5
P. 348-354 - septembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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