Association rare d’une tumeur endocrine ovarienne droite et d’un lymphome de l’ovaire gauche - 25/08/18
Résumé |
Les tumeurs ovariennes sont rares, souvent latentes et de découverte fortuite. Les tumeurs endocrines ovariennes, restent en dépit de leur rareté potentiellement malignes.
Les lymphomes ovariens non hodgkiniens sont excrément rares, représentant 1,5 % des cancers ovariens et 0,5 % des lymphomes non hodgkiniens.
Nous rapportons un cas rare associant une tumeur endocrine ovarienne et un lymphome ovarien controlatéral chez une femme âgée de 61 ans, révélée il y a environ une année par des douleurs abdominales du flanc droit. L’échographie abdominale, le scanner thoraco-abdomino-pelvien et l’IRM abdominale ont monté un foie multinodulaire métastatique, une masse ovarienne gauche et des adénopathies rétro péritonéales. Quatre mois plus tard, la patiente est opérée.
(Colpohystérectomie, annexectomie bilatérale, métastasectomie du segment IV du foie).
L’examen anatomopathologique a conclu à un lymphome diffus à grandes cellules de phénotype B.
(CD20+) de siège latéro utérin gauche et des localisations hépatique et ovarienne droite d’une tumeur neuro endocrine bien différenciée de grade 2. Le bilan d’extension (colonoscopie, angio scanner thoraco-abdomino-pelvien) a notamment montré un foie métastatique, une ascite de faible abondance, des adénopathies rétro péritonéales, des ganglions inter bronchiques et hilaires et un épanchement péricardique.
Sur le plan endocrinien, il n’y avait pas d’évidence de signes de NEM1 ou d’hypersécrétion ovarienne. La patiente actuellement traitée par poly chimiothérapie (RCHOP), montre une réponse partielle estimée selon l’imagerie à 50 %.
L’association de ces 2 formes tumorales ovariennes est exceptionnelle et doit être discutée en RCP pour une prise en charge optimale des deux maladies.
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Vol 79 - N° 4
P. 455-456 - septembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.