Pathologies rares pouvant simuler un lupus - 07/09/18
Rare diseases that mimic systemic lupus erythematosus: Lupus mimickers
Résumé |
Le diagnostic de lupus systémique est complexe, en raison du grand nombre de pathologies susceptibles d’avoir une présentation clinique ou biologique proche de cette maladie. Ces « imitateurs » peuvent être des pathologies très fréquentes, telles que la rosacée (qui peut mimer l’érythème malaire), ou au contraire très rares, telles que la maladie de Kikuchi, les interféronopathies de type 1, la maladie de Castleman, le lymphome T angio-immunoblastique, le déficit en prolidase, le syndrome d’Evans survenant dans un contexte de déficit immunitaire primitif, ou le syndrome de lymphoprolifération auto-immune. Le diagnostic de lupus systémique repose donc sur un interrogatoire détaillé, et plus particulièrement sur la mise en évidence de signes cliniques et biologiques compatibles. Aucun examen de laboratoire ne permet de porter de manière certaine le diagnostic de lupus systémique, mais l’absence d’anticorps antinucléaires doit cependant conduire à remettre en question le diagnostic, tout en gardant en tête qu’il s’agit d’un marqueur non spécifique de la maladie. En cas de doute persistant, il est indispensable d’adresser le patient dans un centre de référence expérimenté dans la prise en charge de cette pathologie.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Several conditions have clinical and laboratory features that can mimic those present in Systemic Lupus Erythematosus (SLE). Some of these “SLE mimickers” are very common, such as rosacea which can be mistaken for the butterfly rash, while others such as Kikuchi disease, type-1 interferonopathies, Castleman's disease, prolidase deficiency, angioimmunoblastic T-cell lymphoma, Evans’ syndrome in the context of primary immune deficiencies and the autoimmune lymphoproliferative syndrome are exceptionally uncommon. A proper diagnosis of SLE must therefore be based upon a complete medical history as well as on the adequate constellation of clinical or laboratory findings. While there is no single test that determines whether a patient has lupus or not, the search for auto-antibodies towards nuclear antigens is a key step in the diagnosis strategy, keeping in mind that ANAs are not specific for SLE. In case of persistent doubt, patients should be referred to reference centers with expertise in the management of the disease.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Lupus systémique, Diagnostics différentiels, Revue
Keywords : Systemic lupus erythematosus, Differential diagnosis, Diagnosis, Review
Plan
Vol 85 - N° 4
P. 245-252 - septembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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